Fort d'un nouvel actionnaire, la marque d'imprimante japonaise dispose aujourd'hui de nouveaux moyens financiers. Fabrice Claes, le directeur marketing d'OKI France, détaille les actions que va mener le fabricant dans l'Hexagone pour récupérer des deux années difficiles qu'il a passé.
Distributique.com : depuis le premier septembre, OKI a lancé des campagnes publicitaires sur plusieurs sites Internet dédiés à la distribution informatique (dont Distributique.com). Est-ce le signe d'un retour tonitruant de la marque sur la scène de la communication ?
Fabrice Claes : Effectivement, et ce n'est qu'un des éléments du plan d'actions que nous allons mener en 2011 autour de trois grands axes. Le premier consiste à redynamiser la communication d'OKI à destination de son réseau de distribution. Ensuite, nous comptons recruter de nouveaux partenaires en nous tournant à la fois vers d'anciens revendeurs de la marque et des revendeurs avec qui nous n'avons encore jamais eu l'occasion de travailler. Enfin, nous allons mettre plus de moyens dans notre stratégie d'animation du canal grâce au budget marketing mis à la disposition de nos forces commerciales.
Au moment où nous parlons, nous sommes déjà passés à l'action. Outre la campagne de publicité que vous évoquiez, qui relaie une promotion que mettent aussi en avant nos grossistes, nous avons effectué un tour de France en 7 étapes entre les mois de mai et de juin derniers. Cet événement nous a permis de présenter aux revendeurs nos services d'impression managés, les MPS. Dans ce domaine, nous disposons maintenant de l'offre Print Optimizer. Nous estimons qu'il s'agit de la solution la plus flexible et la plus fiable sur le marché européen à ce jour. Au mois d'octobre, nous relancerons une campagne de visibilité autour de cette offre. A partir de cette date et jusqu'à fin mars, nous avons déjà fixé de nombreux rendez-vous avec la distribution, notamment lors d'IT Partners 2012 où nous ferons de nombreuses annonces.
Distribtuique.com : pourquoi OKI a-t-il besoin de mener ce plan d'actions ?
Durant les deux dernières années, l'entreprise a souffert de la baisse des investissements informatiques engendrée par la crise économique. Au niveau mondial, nous avons dû mener un plan de restructuration qui a tout particulièrement touché la maison-mère. En France, seules quatre personnes sur 50 nous ont quittés. Cette situation nous a également empêchés d'investir dans notre canal de distribution. De fait, la marque OKI a perdu de la puissance avec des conséquences négatives comme notre perte significative de parts de marché sur le segment des imprimantes A4 couleur. Pour redresser la situation, OKI a fait entrer Japan Telecom dans son capital lors de son exercice fiscal précédent. Grâce à lui, nous disposons de nouvelles capacités financières. A titre d'exemple, entre notre dernier exercice et celui en cours, notre budget marketing a quasiment triplé. Sachant que nous menons une politique commerciale à 100% indirecte, ces fonds sont majoritairement destinés à financer des actions pour notre réseau.
Distributique.com : vous évoquez une politique de recrutement de nouveaux partenaires en France. Quels sont les objectifs d'OKI ?
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