Les freins sont liés également à des facteurs technologique. 48% des sites interrogés invoquent la mauvaise qualité de la voix, 45% l'investissement trop onéreux, 42% la dépendance vis-à-vis du réseau Internet, 31% la nécessité de refondre le réseau data, 25% la sécurité. Rien d'étonnant à voir 57% des interrogés évoquer une technologie encore peu mature. Côté avantages, un argument balaye tous les autres : les économies. 90% des entreprises le mettent en avant. Loin derrière, on trouve l'indépendance vis-à-vis des opérateurs (26%), les services offerts (26%). Les économies escomptées tiennent à la communication (70%), les services de maintenance et d'exploitation (45%), le câblage (34%). A l'évidence, l'éco-système concerné (opérateurs, constructeurs, installateurs, intégrateurs) a du pain sur la planche. Les relations entre ces différents acteurs sont probablement à optimiser s'ils veulent vendre d'avantage de solutions en ToIP. (*) Méthodologie de l'enquête : L'Observatoire a été lancé en 2007 avec une première enquête portant sur 5 000 entreprises. Pour 2008, Scholé Marketing enquête en deux vagues (3 200 enquêtes au total, une en mai et une autre en cours) auprès des établissements, donc des sites de production.
La ToIP progresse en France, mais plus lentement que prévu
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