Acer ferme son centre de SAV de Roissy, qui sera géré à partir de l'été par l'unité de Packard-Bell à Angers. Le plan social devrait concerner environ 50 personnes et sera finalisé le 30 juin prochain. Le site du Maine-et-Loire assurera également le SAV des marques Packard-Bell et, probablement, Gateway
Officiellement, Acer ne fait que réorganiser son SAV. Concrètement, il fermera au début de l'été le centre de réparation situé à Roissy, qui employait environ 70 personnes, dont une dizaine d'intérimaires. Le SAV d'ACER est en fait transféré à Angers, sur le site de production de Packard-Bell. Ce nouveau centre de SAV prendra également en charge la marque Packard-Bell, dont la maintenance était jusqu'à présent sous-traitée, et probablement la marque Gateway.
En amont de ce transfert, Acer conduit un plan social (PSE) pour son site de Roissy, qui doit être finalisé au 30 juin prochain. Sur la centaine de salariés qui travaille sur le site, 50 personnes seront concernées (les équipes « ventes » et « marketing » ne sont pas touchées). Acer a proposé aux salariés de Roissy de rejoindre le site d'Angers mais, de l'aveu même du Directeur des Ressources Humaines d'Acer, Jean-Luc Bayel, seule une poignée d'entre eux devrait accepter.
L'effectif global en léger recul
Selon Jean-Luc Bayel, cette réorganisation du SAV ne conduirait « qu'à la perte de 10 à 15 emplois au niveau de l'effectif global d'Acer France, si l'on tient compte des embauches et des reclassements sur le site d'Angers ». Ce calcul mathématique ne doit pas faire oublier que le centre de SAV d'Angers aura une charge de travail plus importante que celui de Roissy. « Le site de Roissy n'était plus adapté pour gérer des volumes en évolution constante, précise Jean-Luc Bayel. Il ne disposait que de 1 500 m², alors que le site d'Angers permet de passer à 6 000 m² ». Autre précision déterminante : Acer est locataire à Roissy, alors qu'il est propriétaire du site d'Angers, où toute activité de production a cessé depuis 2005. Au final, la direction d'Acer estime qu'elle a « limité la casse » en transférant le SAV à Angers plutôt qu'à l'étranger. Etant donnée l'évolution du chômage en France, l'argument ne peut qu'inciter l'administration à une relative bienveillance.
Des ventes pourtant en hausse...
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