Des ventes pourtant en hausse Ces licenciements interviennent au moment où Acer conserve une croissance de ses ventes soutenue : au 1er trimestre 2009, il a vendu selon le cabinet Gartner plus de 657 000 micro-ordinateurs, soit près de 100 000 de plus que HP, à qui il ravi la première place sur le marché français. « Cette réorganisation du SAV répond justement à des enjeux industriels, dans la mesure où il s'agit avant tout de pouvoir traiter des volumes plus important, estime Jean-Luc Bayel. Le fait que cela conduise à un PSE est regrettable, mais inévitable. » A ce jour, la gestion du dossier semble surtout achopper sur le cas de la dizaine d'intérimaires qui intervenait sur le site de Roissy, pour faire face, selon Acer, à des surcroîts d'activité. De fait, ils s'estiment lésés de ne pas bénéficier des conditions du PSE alors que certains ont travaillé pour le SAV plus de 2 ans. Leurs cas seront étudiés par le Conseil des Prud'hommes de Montmorency en juillet prochain. « La réalité est que nous avons logiquement fait appel à des intérimaires pour palier la hausse de l'activité et des solutions ont été trouvées pour la plupart d'entre eux. Restent quelques personnes qui préfèreraient percevoir des indemnités plus importantes, ce qui est compréhensible mais injustifié au vu de leur situation », conclut Jean-Luc Bayel.
Acer transfert son SAV à Angers et licencie 50 personnes à Roissy
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