De bonnes ventes dans le middleware et la microélectronique, ainsi qu'une attention portée sur les produits à forte marge, ont permis au bénéfice d'IBM de croître largement au premier trimestre.
Le bénéfice net s'élève à 1,71 Md$, soit 21 % de plus que sur la même période de l'année précédente, et au-delà des estimations des analystes. Le chiffre d'affaires s'aligne à 20,7 Md$, en recul de 10 % sur un an. Une apparente contre-performance due à la prise en compte l'annéee dernière de la division PC. Une activité cédée au début 2005 au chinois Lenovo. En excluant les revenus tirés de cette division, la progression annuelle du CA reste stable. La division IBM Global Services, qui génère plus de la moitié des recettes du groupe, enregistre un revenu de 11,6 Md$ au premier trimestre, en baisse de 1 %. Pas d'inquiétude cependant pour Big Blue puisque, du côté des marges, la tendance est à la hausse : elles s'élèvent à 26,6 %, contre 24,3 % un an plus tôt. IBM a, par ailleurs, signé pour 11,4 Md$ de nouveaux contrats au cours de la période, un chiffre qui plafonnait à 10 Md$ au T1 2005. "Nous avons un bon rythme dans les signatures de contrats à court terme, explique Mark Loughridge, le directeur financier, et nous pensons que cela continuera au deuxième trimestre. A la fin 2005, les contrats à long terme étaient en hausse de 19 %. Nous en sommes maintenant à une croissance de 20 %" IBM semble profiter des efforts effectués pour vendre davantage de services en complément des fournitures de logiciels et de matériel. En février, Big Blue annonçait ainsi qu'il allait investir 1 Md$ sur trois ans dans les services et logiciels centrés autour de la gestion de l'information et porter le nombre de consultants spécialisés dans ce domaine de 15 000 à 25 000. La division matérielle, Systems and Technology, a généré un chiffre d'affaires de 4,4 Md$, en hausse de 3 %. Une progression due aux ventes d'éléments microélectroniques destinés notamment aux plateformes vidéoludiques, de serveurs xSeries et de périphériques de stockage. Dans l'ensemble toutefois, le ventes de serveurs se sont montrées décevantes, comme l'indique Mark Loughride, qui parle de "trimestre très léger". Une des raisons pourrait être l'introduction de nouveaux produits au cours du mois de février. Une initiative qui a pu reporter les décisions d'achats. Enfin, la division logiciels a généré un revenu de 3,9 Md$, en hausse de 2 % sur un an grâce à la bonne tenue des ventes dans le middleware, portées par l'intérêt des consommateurs pour des déploiements SOA. Big Blue n'a pas communiqué de prévision pour son deuxième trimestre.
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