Vidéosurveillance : TEB mise sur l'indirect pour atteindre une taille critique

Stéphane Bidault, Président de TEB : « Nous avons également des filiales en Pologne, en Allemagne, en Espagne et au Brésil. Notre ambition est aussi de poursuivre notre croissance à l’export. »

Stéphane Bidault, Président de TEB : « Nous avons également des filiales en Pologne, en Allemagne, en Espagne et au Brésil. Notre ambition est aussi de poursuivre notre croissance à l’export. »

Le fabricant français de solutions de Vidéosurveillance TEB travaille à l'élargissement de son réseau de distribution qui pourrait passer de quarante à une centaine de revendeurs. Une stratégie visant à multiplier son chiffre d'affaires par deux pour lui permettre de rester compétitif.

Niché au coeur des vignes, dans le village de Corpeau en Côte-d'or, TEB est un des rares fabricants français de solutions de vidéosurveillance. L'entreprise mène non seulement sa R&D dans l'Hexagone (20 personnes dédiées) mais elle y produit aussi ses caméras IP robotisées et ses enregistreurs numériques (DVR). « Si nous voulons que cela dure, nous devons faire passer notre chiffre d'affaires de 30 M€ à environ 60 M€ pour rester compétitifs », explique Stéphane Bidault, le Président de TEB. Pour y parvenir, le fournisseur mise beaucoup sur le développement de ses ventes indirectes. En septembre dernier, il a recruté celui qui sera la cheville ouvrière de cette stratégie en la personne d'Emmanuel Dubois, l'ex-directeur marketing et communication du grossiste IntegraSys, au poste de directeur marketing et canaux de vente indirecte.

Elargir l'offre des revendeurs de TEB au-delà des DVR

TEB dégage déjà 40 à 45% de ses facturations à travers une trentaine d'installateurs qui proposent ses produits à la grande distribution, l'industrie, le secteur bancaire, les collectivités et dans le cadre de projets de surveillance urbaine. L'une de ses ambitions est que ceux-ci distribuent beaucoup plus ses caméras robotisées et ses solutions logicielles (extraction des données issues d'images, supervision). « Nos partenaires actuels commercialisent surtout nos DVR », précise Stéphane Bidault. Parallèlement à l'élargissement des gammes proposées par ses revendeurs existants, la société bourguignonne veut aussi en recruter de nouveaux. Sur ce dernier point, Emmanuel Dubois compte actionner deux leviers : « Le premier va consister à cibler des revendeurs pré-identifiés, dont certains développent leur propre division vidéosurveillance. En second lieu, nous allons jouer davantage sur la masse via des actions marketing diverses et de de la présence sur les salons. »

Un programme partenaires en gestation

L'ambition de TEB est de parvenir à se doter d'un réseau d'une centaine de revendeurs qui sera capable d'étendre ses cibles de clients, notamment aux data centers, aux acteurs du transport et aux organismes financiers pour ne citer qu'eux. Ce nombre n'est néanmoins pas un objectif absolu. Il pourrait par exemple varier à la baisse si le fournisseur signait un ou plusieurs contrats avec de gros acteurs capables à eux seuls d'offrir la couverture de plusieurs autres prestataires de services de taille plus modeste. Quel que soit leurs profils, les membres du réseau de distribution de TEB devraient bénéficier au début 2018 d'un programme partenaires en cours de développement. Pour acquérir les compétences nécessaires à la commercialisation des offres de TEB, ils pourront compter sur CFVS, une filiale du groupe spécialisée dans la formation, qui va être mise à contribution. Le fournisseur est également en train de structurer et de compléter le portail qu'il dédié à son réseau de distribution.

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