Reconquérir le consommable ou conquérir le service ?
Autres arguments largement développés par les constructeurs pour démontrer l'intérêt économique des MPS : il s'agit de revenus récurrents et le client fera nécessairement appel à son revendeur pour le renouvellement des consommables. « La montée en puissance des MPS conduit à de nouvelles formes de partenariats entre les constructeurs d'imprimantes et leurs partenaires, explique Pierre Bras, Directeur des Services chez Lexmark France. D'une part, cela nous permet de nous appuyer sur eux pour commercialiser nos services ; d'autre part, ils redeviennent maîtres de la fourniture des consommables et de la maintenance. »
Au final, les modèles de distribution des MPS semblent bien amorcer un virage vers la vente indirecte, mais au travers d'un nombre limité de partenaires, ceux qui ont une expérience de la bureautique et de la vente de copieurs étant naturellement les mieux préparés pour prendre en charge ces offres.
Une illustration, entre autres : Xerox n'a pour l'instant ouvert la distribution des ses offres de MPS qu'à un cinquième de ses concessionnaires, et les revendeurs IT qui travaillent avec la marque ne sont pas encore concernés.
Les similitudes entre les contrats de MPS et ceux de la téléphonie mobile ouvrent d'ailleurs une nouvelle voie, dans laquelle HP s'est engagé la semaine dernière, le 23 avril, en annonçant un accord avec RIM et ses Blackberry. Il permettra aux utilisateurs de ces smartphones d'imprimer depuis leur terminal en passant par la plateforme de MPS du constructeur.
Et si les revendeurs de téléphonie mobile commercialisaient eux aussi des MPS ?
Vendre des MPS est-il plus rentable que le négoce ?
Partie I : MPS : l'acronyme qui fait bonne impression
Partie II : Comment les MPS apprennent la vente indirecte
Partie III : Vendre des MPS est-il plus rentable que le négoce ?
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