Tiger Technology étend sa plateforme au stockage de la vidéosurveillance

« Avec Surveillance Bridge, nous proposons une version optimisée de notre plateforme pour travailler avec les flux de vidéosurveillance publique », explique Alexander Lefterov, CEO de Tiger Technology./ (Crédit S.L.)

« Avec Surveillance Bridge, nous proposons une version optimisée de notre plateforme pour travailler avec les flux de vidéosurveillance publique », explique Alexander Lefterov, CEO de Tiger Technology./ (Crédit S.L.)

Après les médias et la santé, Tiger Technology adopte sa plateforme de gestion du stockage cloud hybride à l'univers de la vidéosurveillance.   

Fondé en 2005 en Bulgarie, Tiger Technology s'est depuis bien développé à l'international avec des bureaux en France, au Royaume-Uni, à Singapour, aux États-Unis et bientôt en Suisse. L'éditeur a développé une solution assurant la gestion de grandes quantités de données en mode cloud hybride avec des focus particuliers autour de la santé (pathologie numérique), des médias et depuis peu la vidéosurveillance. « Lors de notre dernière rencontre, nous vous avions parlé de notre initiative visant à aider les déploiements dans le domaine de la pathologie numérique. Où nous essayons d'aider certains partenaires technologiques opérant dans cet espace à réellement connecter les services d'IA basés sur le cloud au stockage sur site dans les hôpitaux. Aujourd'hui, nous parlons d'un cas d'utilisation différent basé sur notre technologie en tant que plate-forme », nous a expliqué Alexander Lefterov, CEO et fondateur de Tiger Technology, lors d'un IT Press Tour à Madrid. « Avec Surveillance Bridge, nous proposons une version optimisée de notre plateforme pour travailler avec les flux de vidéosurveillance publique ».  

« En en 2015, S&P Global a mené une recherche qui tentait de calculer la quantité de données générées par les caméras de surveillance et de sécurité à travers le monde. Et, le volume atteignait 566 pétaoctets par jour. La même recherche a donc été menée en 2023, pour tenter de voir comment les chiffres augmentaient. Et le chiffre est passé à 5 500 pétaoctets, soit 5,5 zettaoctets de données générées chaque jour. Des données gérées, stockées et conservées à court terme par certains, à plus long terme pour d'autres, cela dépend vraiment du cas d'utilisation » nous a expliqué le CEO.  Des municipalités, des services de police, des compagnies ferroviaires, des hôpitaux, des aéroports exploitent des caméras de vidéosurveillance avec plus ou moins de contraintes légales. En Belgique, par exemple, le délai de conservation pour les chemins de fer est de sept jours s'il n'y a pas eu d'incidents. Dans le cas contraire, la séquence est numérisée et stockée pendant trois ou cinq ans en fonction de la complexité de l'incident.   

Combiner stockage local et cloud « Lorsque vous stockez les données, vous les stockez avec une très haute résolution parce que vous voulez les utiliser à des fins d'enquête. Le volume de données conservées est donc très important, c'est pour cette raison, que de plus en plus d'entreprises se tournent vers des environnements hybrides, pour stocker des pétaoctets de données. En mode bloc sur site, le stockage n'est certainement pas bon marché. Et lorsque vous devez les stocker pendant une période plus longue simplement pour respecter la réglementation, ce n'est certainement pas une très bonne utilisation des fonds. Ainsi, beaucoup se tourne vers le cloud public avec l'archivage ou même la bande... », nous a indiqué le dirigeant.   



Tiger Technology propose ses solutions en local et dans les principaux cloud pour superviser le stockage en mode hybride. (Crédit Tiger Technolgy)

« Nous avons donc un client, une grande ville américaine, qui avait des serveurs d'enregistrement et de stockage sur site conservant 30 jours les données capturées par des milliers de caméras. La ville cherchait donc à accroître son évolutivité et à ajouter la résilience que le stockage cloud objet peut offrir en termes de sécurité et de durabilité des données. C'est à ce moment-là qu'elle nous a contactés", a pousuivi Miryana Tashkovan, strategic alliance manager chez Tiger Technology. À l'aide de Surveillance Bridge, ils ont pu consolider leurs serveurs d'enregistrement et leur stockage au sein d'un centre de données externalisé connecté à un cloud privé en mode objet. « Émanation de notre logiciel de gestion de données, Surveillance Bridge est un produit dédié à la vidéosurveillance. Et actuellement, la ville compte environ 30 à 40 serveurs d'enregistrement virtuels dans son centre de données et Surveillance Bridge assure le déplacement et l'enregistrement des données dans un stockage objet, où elles sont conservées pendant 90 jours. "  

Résilience assurée pour les flux vidéo  Cela a permis à la ville d'accroître ses capacités de stockage à la volée, mais également de réduire ou d'augmenter le nombre de caméras selon les moyens requis. Tout cela avec un coût optimisé suite à l'adoption d'une facturation en mode abonnement plutôt qu'en mode CapEx. La partie résilience n'a pas été oubliée. Les flux de caméras peuvent être envoyés vers un autre endroit et les agents de sécurité peuvent continuer à surveiller la ville. Surveillance Bridge dispose d'une résilience fonctionnelle, qui est généralement une application et un serveur. Il existe également une résilience des données, qui peut être interne ou externalisée. Tiger Technology peaufine actuellement un projet de résilience multicloud, afin de s'assurer que quoiqu'il arrive les données soient sécurisées. Surveillance Bridge travaille avec les principaux fournisseurs de services cloud publics, y compris pour l'archivage. Tiger Technology n'utilise aucun format propriétaire lors de la réplication des données vers le cloud. Les clients ne souffrent pas de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur et leurs données peuvent toujours être récupérées. Signalons pour finir, Tiger compte environ 70 employés et plus de 11 000 clients dans le monde.  

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