Surface Pro : Microsoft veut désormais largement impliquer ses revendeurs

Le fabricant va décupler le nombre de revendeurs autorisés à commercialiser sa tablette Surface Pro. En France, ils sont 14 aujourd'hui et devraient être plusieurs centaines à terme.

Microsoft annonce qu'il va étendre progressivement le réseau de distribution autorisé à commercialiser ses tablettes Surface Pro. Actuellement composé de quelques centaines de revendeurs dans le monde, il va être porté à plusieurs milliers de partenaires. En France, ils sont 14 aujourd'hui et seront ainsi plus de 300 à terme. Ce plan d'expansion a été annoncé le 13 juillet par la firme de Redmond lors de la première journée de la WPC.

Ouverte à un spectre de revendeurs beaucoup plus large, la possibilité de revendre la surface Pro n'en restera pas moins soumise à quelques conditions. Elle sera notamment conditionnée à la capacité de générer un certain volume de chiffre d'affaires dont le montant n'a pas encore été officialisé.

La stratégie de Microsoft évolue

Quand la Surface Pro a été lancée il y a deux ans, Microsoft a commencé par la vendre en direct. Un an plus tard, il a permis à seulement quelques revendeurs de la proposer. Depuis, sa stratégie de distribution indirecte était restée très sélective. Phil Sorgen, responsable du channel chez Microsoft explique la stratégie suivie par l'éditeur : « Aujourd'hui, nous franchissons une étape importante. Nous n'étions pas opposés à une expansion du réseau de distribution de la Surface Pro, mais nous avons préféré prendre notre temps. A sa sortie, cette tablette était une nouvelle catégorie de produit chez Microsoft. Nous voulions nous assurer de la direction que nous allions prendre avec nos partenaires avant de pouvoir commencer à inonder le marché. »

Une autre explication du nouveau pas franchi par Microsoft est que le marché des tablettes arrive à maturité, obligeant l'éditeur à changer son fusil d'épaule. Il y a deux ans, au moment du lancement de la première Surface Pro, le secteur était en plein essor. Aujourd'hui, la donne est différente. L'institut d'étude IDC prévoit un ralentissement de 3,8% des ventes de tablettes en 2015 par rapport à l'année précédente. Et Microsoft ne dispose que d'une très faible part de marché.

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