Oracle, qui a dépensé 19 Md$ d'acquisitions en deux ans, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. L'éditeur prévoit en effet de poursuivre son effort de croissance externe, selon un responsable de la division Asie-Pacifique.
Oracle n'en a pas terminé avec les acquisitions et va poursuivre sa dynamique de croissance externe dans les segments verticaux. C'est ce qu'a indiqué Mark Gibbs, le vice-président applications et industries Asie-Pacifique. Après avoir dépensé près de 20 Md$ en deux ans, en mettant notamment la main sur Peoplesoft et Siebel, Oracle ne compte pas cesser cette stratégie axée sur les opérations de croissance externe : "nous sommes loin d'en avoir terminé, explique Mark Gibbs, nous allons continuer cette stratégie d'acquisitions". Et de préciser que le groupe poursuivra ses investissements en ligne avec ses secteurs d'activité : institutions financières, distribution, fabrication, communication et médias, etc. "Nous n'allons pas constituer un monopole, rassure cependant Mark Gibbs. Je ne pense pas que nous assisterons un jour à une situation où ne subsisteront qu'une ou deux entreprises informatiques". Selon le vice-président, la seule et unique raison ayant poussé Oracle a procéder à autant d'acquisitions, est sa volonté de se renforcer dans davantage de marchés verticaux. C'était par exemple le cas avec les rachats de Retek et ProfitLogic - tous deux spécialisés dans les solutions pour le secteur de la distribution - ou de 360Commerce - focalisé dans la distribution. La stratégie semble porter ses fruits. Oracle a ainsi publié une croissance de ventes de licences de 80 % pour l'année fiscale close le 31 mai. Et cela sans prendre en considération Siebel et Retek. Le retour sur investissement semble tellement intéressant que Mark Gibbs envisage une progression comparable cette année. Hasard ou coïncidence : au même moment, SAP, le grand rival d'Oracle, semble a la peine.
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