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Novembre - Leasecom lance une offre de financement du SaaS

Depuis un an, Leasecom prépare une offre de financement pour le SaaS, un moyen selon lui de lever les freins à son développement. Il veut même réconcilier les visions, qu'il estime opposées, entre les éditeurs et les revendeurs en matière de SaaS (voir encadré).

Le nouveau financement proposé par Leasecom concerne soit l'éditeur, soit le revendeur. Le contrat avec le client final appartenant à l'un ou à l'autre : si l'éditeur est propriétaire du contrat, le revendeur agit en tant qu'apporteur d'affaires, si c'est le revendeur qui détient le fameux contrat, il agit dans le cadre d'une formule d'achat-revente, c'est lui qui sera financé par l'éditeur.

Dans l'un et l'autre cas (éditeur ou revendeur propriétaire du contrat avec le client final), Leasecom s'engage à régler (peu après la signature du contrat en SaaS avec le client final), l'intégralité de la partie logicielle du contrat. C'est-à-dire des redevances d'abonnement dues par le client final (déduction faite des frais de Leasecom). C'est la 1ère et la principale somme réglée par le « leaser ». Ensuite, au fur et à mesure des échéances d'abonnement et de leur règlement, Leasecom règle une partie correspondant aux frais d'assistance.

Leasecom peut régler en 72 heures

Leasecom a mis au point une formule rapide. L'éditeur ou le revendeur doivent au préalable signer avec lui une convention d'agrément. Ensuite, à chaque contrat signé avec un client, ils doivent d'un côté obtenir l'accord de Leasecom, de l'autre faire signer au client final, un contrat de vente évidemment et un contrat avec Leasecom, suivis d'un procès verbal de livraison, après l'installation de la solution. Le tout est transmis à Leasecom qui règle en 72 heures.

Leasecom a par ailleurs lancé un extranet sécurisé (Leasecom On Line) permettant : de calculer son leasing, de faire une demande de financement, d'éditer son contrat, de l'envoyer pour une signature électronique. En dessous de 50 000 euros, Leasecom donne une réponse immédiate. Au-delà, il faut un classique accord de financement.

Autre cas de figure, et autre frein possible, celui d'une défaillance éventuelle de l'éditeur. Leasecom a prévu une assurance de continuité de services pour le client final grâce à un contrat « d'entiercement » signé avec l'hébergeur et l'éditeur, permettant à Leasecom d'assurer la continuité des prestations louées.

SaaS : les visions opposées des éditeurs et des revendeurs

Dans l'étude préparatoire au lancement de son offre, Leasecom a mis en lumière les rapports difficiles entre éditeurs et revendeurs. Pour lui, ces rapports sont même parfois opposés.
La rémunération ? Le revendeur la veut immédiate, dès la mise en place du contrat, alors que l'éditeur préfère une rémunération d'abonnement sur toute la durée du contrat. La maîtrise du client ? Les revendeurs veulent garder le contrat avec le client, les éditeurs veulent facturer le client eux mêmes. La durée des contrats ? Les revendeurs les veulent courts (un à deux ans), quand les éditeurs les préfèrent à trois ans pour fidéliser et rentabiliser. La maîtrise des risques techniques ? Les revendeurs veulent des éditeurs fiables avec des règles de continuité de services en cas de disparition de ce même éditeur. Les éditeurs craignent des SLA trop contraignants et la difficulté à se développer en indirect quand on dispose d'une taille trop modeste.

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