C'est la première fois que Microsoft fait un effort pour accompagner l'exécution de son système d'exploitation sur des Mac plus récents. (crédit : D.R.)
Microsoft accompagne un peu plus ses clients - de Windows365 principalement - désirant assurer la virtualisation de Windows 11 sur les Mac Silicon d'Apple.
Lorsqu'Apple est passé de sa plateforme Risc PowerPC (fournie par Motorola) aux processeurs x86 d'Intel en 2005, l'un des principaux avantages était que les Mac pouvaient exécuter Windows en mode natif, soit en tant que système d'exploitation principal, soit en double amorçage via BootCamp. Lorsque la firme de Mountain View a de nouveau opté pour ses propres puces M basées sur ARM il y a quelques années, cette option a disparu. Bien qu'il soit toujours possible de virtualiser Windows sur les Mac les plus récents, c'est un véritable casse-tête. Pour aider les administrateurs, Microsoft a publié un guide pour présenter les différentes solutions.
Le terme guide est peut-être un peu généreux. Comme l'a remarqué Digital Trends, il s'agit d'une courte page d'assistance décrivant les deux options disponibles pour exécuter Windows 11 sur un ordinateur portable ou de bureau Mac doté d'un processeur Apple Silicon. Microsoft présente ses deux options : virtualiser la version ARM de Windows 11 via le programme tiers Parallels Desktop 18 (118€ HT pour un an pour la version Mac Business) ou utiliser un Windows 365 Cloud PC, un service complémentaire uniquement disponible pour les entreprises clientes de Windows 365.
Des limites encore présentes
L'éditeur de Redmond est très clair sur le fait que les deux solutions ne sont pas idéales. La version de Windows 11 basée sur ARM n'a pas accès à DirectX 12, à la prise en charge des applications Android ou Linux, à la Windows Sandbox ou aux anciennes applications Windows 32 bits. Mais c'est tout de même la première fois que Microsoft indique qu'il soutiendra, au moins à contrecoeur, les clients qui souhaitent exécuter Windows sur l'un des postes de travail Mac récents. Il a fallu par exemple accompagner le développement d'une puce virtuelle vTPM (Virtual Trusted Platform Module) pour installer Windows 11.
Les applications logicielles dépendant fortement de l'architecture du processeur d'un ordinateur : une application compilée/créée pour une architecture ne peut pas être facilement exécutée sur une autre. Cependant, grâce à l'émulateur de Parralels la majorité des applications x86 peuvent fonctionner sous Windows on ARM, mais depuis l'avénement du SaaS, les émulateurs sont devenus moins indispensables puisque les principaux logiciels sont accessibles depuis un simple navigateur.
Suivez-nous