Souffrant de longue date de difficultés financières, la SSDI a été revendue par appartement entre janvier et mars de cette année. Elle faisait l'objet d'une procédure de sauvegarde depuis septembre 2009.
Neyrial Grand-Est (NGE), c'est une aventure qui débute en 1974 et se termine en 2011. Placée en procédure de sauvegarde en septembre 2009, la SSDI sise en Isère a revendu toutes ses agences par appartement entre janvier et mars de cette année. Cette filiale de la SSII RFI informatique (Groupe Yoni), depuis son rachat au groupe Neyrial Haute Technologie, était en grande difficulté financière. En atteste son bilan pour l'année 2009 qui fait état d'une perte nette de près d'un millions d'euros.
Son démembrement a commencé par la session de son agence de Dijon le premier janvier à la SSTR (société de services en télécoms et réseaux) Alteo. En février, c'était au tour de l'implantation de Besançon d'être cédée à cinq de ses cadres. Rebaptisée Adeo Informatique, elle conserve RFI Informatique comme actionnaire à hauteur de 40%. Le 15 mars enfin, les agences de Grenoble et de Lyon sont entrées dans le giron du groupe Rhône Alpin C'PRO. Dans le même temps, celle de Saint-Etienne devenait la propriété d'Abicom, une SSDI basée à Clermont-Ferrand.
Pour Abicom, ce rachat est l'occasion d'ouvrir sa première agence en s'implantant dans la Loire comme elle en avait déjà le projet avant de saisir l'opportunité de racheter Neyrial Saint-Etienne. L'agence qui réalise environ 1 M€ de chiffre d'affaires et emploi quatre salariés a été rachetée pour un montant compris entre 60 et 70 K€.
Trois différentes raisons de reprendre les agences...
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