Le syndicat professionnel 3SCI, qui réunit plus de 350 prestataires de services IT, publie les résultats de l'enquête menée auprès de ses adhérents sur l'impact de la crise financière sur leur activité. Si la plupart d'entre eux se prépare à une stagnation du chiffre d'affaires, leus prévisions sont loin d'être catastrophistes.
En menant cette enquête de conjoncture fin 2008, le syndicat professionnel 3SCI (Syndicat des Sociétés de Services et de Conseil en Informatique) s'attendait à devoir publier des résultats alarmistes. « La situation des petits prestataires IT est loin d'être catastrophique, explique Olivier Bouderand, Secrétaire Général du 3SCI. La quasi-totalité des sociétés interrogées compte moins de 20 salariés et gèrent des projets informatiques de taille petite ou moyenne, qui semblent être les moins impactés par les coupes budgétaires ». S'il n'est pas question de « catastrophe », il n'est pas pour autant question de « développement ». En termes de chiffre d'affaires, 67% des répondants tablent sur une stagnation du chiffre d'affaires. Quant à ceux qui prévoient une baisse de leur carnet de commandes - ils représentent tout de même plus du quart du panel - ils expliquent d'abord ce recul par une diminution d'es achats de matériels. Un mal en chiffre d'affaires pour un bien en marge ? « Cette baisse des achats de matériels n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle, dans la mesure où le report des renouvellements de parcs impliquent un surplus d'activité dans le domaine de la maintenance », note Olivier Bouderand. Le point le plus positif de cette enquête concerne l'accès au crédit pour ces sociétés de services. Là encore, il n'est pas à l'ordre du jour de parler d'une amélioration, mais le fait est que cette population n'est pas demandeuse de nouveaux crédits et que, par définition, elle risque plus rarement de se heurter à un refus. Dans le même ordre d'idées, on peut noter qu'aucun des répondants n'a vu son encours modifié et que, de toute façon, 94% des adhérents qui ont répondu n'ont pas demandé d'encours supplémentaires. Cela explique que les petites sociétés de services conservent une relation « apaisée » avec leur(s) banque(s) : 87% d'entre elles n'ont constaté aucune dégradation ou tension nouvelle. Les seuls changements notables sont notifiés par les rares prestataires qui souhaitent réaliser de nouveaux emprunts. Dans ce ces, les banques effectivement de nouveaux gages, comme la caution du dirigeant ou la preuve de nouveaux projets. Un manque de visibilité persistant
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