Le marocain Finatech veut acheter des intégrateurs en Europe et aux US

2 à 3 acquisitions par an, en Europe francophone et aux Etats-Unis Finatech n'entend pas rester une société simplement active sur son marché local marocain, ou continental africain. Elle développe une politique de croissance organique ou externe en Europe francophone. Finatech a racheté a sa création un intégrateur français, présent dans l'hexagone et au Maroc : Sysnek . C'est une première base de travail. Finatech affiche ouvertement sa volonté de racheter d'autres sociétés. Le profil est précis. « Nous ciblons des entreprises entre 10 et 80 millions d'euros de chiffre d'affaires, entre 70 et 450 salariés, soulignait Rachid Sefrioui, P-dg de Finatech lors d'une présentation à Paris ce 1er décembre. Une quinzaine de dossiers passent sur mon bureau chaque année. Nous vison un rythme de 2 à 3 acquisitions par an, en Europe francophone et aux Etats-Unis ». Finatech vise une croissance organique de 15% par an en Europe et aux Etats-Unis de manière organique dans les cinq ans à venir. L'objectif est porté à 25% en tenant compte des acquisitions. Finatech réalise 50 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, avec 700 collaborateurs, la moitié au Maroc et en Afrique, l'autre moitié en Europe et aux Etats-Unis. Elle ambitionne d'entrer en bourse en 2011 ou 2012 ou de procéder à une augmentation de capital, afin de financer ses futures acquisitions en France ou aux Etats-Unis.
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Comment le Maroc développe ses NTIC

Le développement des NTIC, et celui de l'offshore, sont jugés stratégiques par le Maroc. En décembre 2005, le plan « Emergence » était présenté au Roi. Prévu pour une période de dix ans, ce plan ambitionne d'accroître le PIB de 1,6 point, de créer 440 000 emplois, et de réduire le déficit commercial en modernisant profondément l'industrie du pays. Le Maroc veut également former 70 000 ingénieurs par an. Six mois plus tard, en juillet 2006, le gouvernement complétait le plan Emergence par un volet sur l'offshore et créait le Conseil stratégique pour l'offshoring. Sept mesures sont alors mises en place : aide à la formation, contrats d'insertion, exonération de l'impôt sur les sociétés (pendant 5 ans pour les opérations d'exportation), mise à disposition d'infrastructures (création des parcs technologiques comme Casanearshore (*) et maintenant Tanger Med), mesures fiscales d'accompagnement, services « world class », création d'un guichet unique. L'an passé, en octobre 2008, le gouvernement, toujours dans le cadre du plan Emergence, lançait un volet TIC, baptisé IMPACT prévoyant : la promotion d'une industrie du logiciel, le renforcement de la compétitivité des pépinières d'entreprise, le développement de la sécurité informatique, celui de l'usage des TIC dans les PME, le développement des compétences TIC en entreprises. (*)Finatech est implantée à Casanearshore, la zone économique de Casablanca qui abrite des sociétés marocaines ou extérieures en leur offrant des milliers de mètres carrés équipés et des accès en fibre optique. Dell y compte par exemple 3 000 salariés.

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