Les ventes de PC se sont emballées au mois d'août dans les circuits grand public avec près de 50% de croissance, selon GfK. Les ventes de portables sont à l'avenant. Ces bons chiffres laissent augurer une bonne année 2006.
Les premières statistiques de GfK portant sur les ventes d'août laissent penser que la rentrée 2006 sera un grand cru pour le marché grand public. Les PC (portables et desktop confondus) ont enregistré une croissance de 48% par rapport à la même période de 2005 (où déjà les ventes avaient connu un bond significatif). Les PC portables progressent de 68% en volume et de 50% en valeur, tandis que les PC de bureau, qui représentent toujours 50% des ventes, font également un très bon score avec + 34% en volume et + 37% en valeur. Si les catalogues mettaient en avant des PC portables à partir de 499 € et des PC de bureau à partir de 299 €, ce ne sont pas ces produits d'appels qui sont en tête des ventes, note GfK. Le prix de la configuration best seller dans la catégorie portables serait plutôt de l'ordre de 700 € tandis que le prix moyen pour le mois d'août s'établit autour à 913 € (559 € pour les PC de bureau). Et GfK de préciser que les caractéristiques techniques que l'on retrouve actuellement sur ces portables à 700 € correspondent à celles de produits qui étaient environ 500 € plus chers il y a un an. De leur côté, les périphériques et accessoires sont portés par la même dynamique. GfK cite le cas des webcams dont les volumes enregistrent une croissance de 60% à 210 000 unités vendues et celui des disques durs dont les ventes ont doublé à 100 000 pièces... Pour leur part les imprimantes multifonctions connaissent une hausse de 45% de leurs ventes à 215 000 unités mais enregistrent dans le même temps une baisse de 21% de leur prix moyen... Pour l'ensemble de l'année 2006 GfK prévoit un marché des PC grand public s'établissant à 4,5 millions de PC, soit une croissance de 17% en volume et de 10% en valeur. Mais si le marché grand public est en forme, tous les distributeurs ne semblent pas en profiter. En témoigne les difficultés de plusieurs enseignes, à commencer par Surcouf, qui peine à rentabiliser ses magasins et dont il se murmure qu'elle serait à vendre.
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