La France, mauvais élève de l'Europe

Alors que le gouvernement lance une vaste campagne de communication contre la contrefaçon baptisée «Contrefaçon: non merci», la BSA rappelle que 45% des logiciels en France sont piratés. Le pays se place d'ailleurs à un taux nettement supérieur à la moyenne européenne. Elle se classe en 11e parmi les états membres de l'Union Européenne pour l'Europe occidentale. Ainsi, elle affiche même le 3ème plus fort taux de la région, derrière la Grèce (62%) et l'Italie (50%) et enregistre le plus lourd manque à gagner de l'Union Européenne avec 2,9 milliards de dollars et le 3e plus important au niveau mondial, derrière les USA et la Chine. Selon la BSA, en termes d'impact économique, une baisse de 10 points du taux de piratage de logiciels en France (passant de 45% à 35%) permettrait de créer près de 30 000 nouveaux emplois, de contribuer à hauteur de 13,7 milliards d'euros à la croissance économique et l'Etat y gagnerait 4,5 milliards d'euros additionnels en recettes fiscales.

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