De gauche à droite Michel Paulin, président du comité stratégique de filière, Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, et Nasser Boualam. représentant de CFE-CGC lors de la signature du contrat stratégique de la filière « logiciels et solutions numériques de confiance ».
Le 22 avril 2025, un contrat stratégique de la filière (CSF) « logiciels et solutions numériques de confiance » a été signé par l'État, le président du comité et l'organisation syndicale CFE-CGC. Son but ? Fédérer les différents acteurs du secteur autour d'une offre consolidée, allant des infrastructures aux logiciels d'IA et de data en passant par les applications métiers et la cybersécurité.
Le Comité stratégique de filière (CSF) « logiciels et solutions numériques de confiance » a été officialisé ce mardi 22 avril avec la signature de son contrat de filière. Celle-ci regroupe des éditeurs de logiciel qui développent des briques nécessaires au parcours de confiance. Elle rassemble également des fournisseurs de solutions cloud, d'offres collaboratives, de technologies IA, quantiques, et immersives. Marc Ferracci, ministre de l'Industrie, Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'IA et du numérique, Philippe Baptiste, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont annoncé la finalisation de ce CSF à Bercy aux côtés du président du comité stratégique de filière Michel Paulin (ex DG d'OVH Cloud) et de l'organisation syndicale CFE-CGC. Annoncé dès septembre 2022, il vise à renforcer l'autonomie stratégique numérique de la France et de l'Europe. Cette démarche intervient également dans un contexte de compétition internationale croissante marqué par des bouleversements technologiques tels que l'intelligence artificielle générative.
En réponse à ces enjeux, le comité a exprimé à travers ce contrat, l'idée de travailler à l'interconnexion des offres des différents acteurs, qu'il s'agisse de solutions d'infrastructures et de cybersécurité, de logiciels data et IA ou d'applications métiers. Cinq projets clés ont été définis pour structurer et dynamiser la filière. Le développement et le déploiement des infrastructures nécessaires aux innovations à venir dans le numérique de confiance constitue l'une des briques du programme. La profession ambitionne notamment la construction d'offres cloud, data et IA de bout en bout. La formation et l'innovation durable dans le numérique de confiance seront également intensifiées. Cela pourra passer par des actions de sensibilisation des étudiants en informatique dès leur formation initiale. La conclusion de partenariats d'innovation public / privé en lien avec l'agence de programme numérique portée par l'Inria fait aussi partie des champs d'actions préconisés.
Un guide pour mieux gérer les données
Le CSF souhaite également clarifier la gestion des données sensibles avec un guide d'accompagnement mis à disposition des entreprises pour identifier, classifier et traiter efficacement les data en fonction de leur périmètre. De plus, afin de faciliter l'accès à la commande publique et privée, des outils et méthodologies serviront à accroître la visibilité des offres et simplifier la migration entre fournisseurs. Enfin, la mise en place de structures et outils de soutien contribuera au développement des solutions à l'export. A ce titre, la Team France Filière (TFF) « confiance numérique ». menée par Business France proposera son aide pour renforcer la présence internationale du secteur numérique.
Des collaborations fortes pourront associer d'autres comités stratégiques actifs sur le domaine numérique au premier rang desquels ceux de la cybersécurité, de l'industrie du futur, des infrastructures IT et de la microélectronique, sous l'égide du Conseil national de l'industrie. De plus, la mission de préfiguration a validé la création d'une association pour soutenir les travaux du CSF. Tous les éditeurs de logiciels et fournisseurs d'outils et de services numériques, hors SSII et entreprises de conseil, sont libres d'adhérer à l'association.
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