La facturation par souscription impose une adaptation des SI

Les valeurs associées à la souscription sont très proches de celles de la « Génération Internet » ou de l'« époque Y » : le partage, la consommation illimitée, la nouveauté... La souscription est vue comme un modèle très souple : le renouvellement régulier, l'absence de charges supplémentaires, la flexibilité sont ainsi cités parmi les avantages bien avant le prix.
Les biens immatériels et culturels sont les premiers qui, aujourd'hui, sont concernés par le modèle de la souscription. Journaux, livres, magazines, etc. sont fournis par abonnement à 22% des Français. 12% des répondants louent des téléphones portables (hors abonnements), 10% des films, 9% de la musique (par exemple : offre premium de Deezer ou Spotify).

Les autres biens et services sont actuellement loin derrière : voiture (5%), matériel informatique (4%) ou hi-fi (3%), meubles et accessoires de modes (2%), etc.

Mais certains biens sont sur la voie de la bascule. Films, musiques et autres produits culturels sont possèdent ainsi un vrai potentiel de développement : 63% des Français envisagent de basculer au mode locatif, juste devant les voitures et les vélos qui atteignent 54%, davantage que la musique (52%) ou les les livres/journaux/magazines sur tablettes.

L'agilité motive, la rigidité freine

Si l'agilité est le principal motif de recours au mode de la souscription comme nous l'avons vu, la rigidité est bien le frein principal. Ce qui retient les Français, c'est avant tout les difficultés à se désabonner (62%), la durée d'engagement (57%), la complexité du contrat (37%) et la mauvaise qualité de service (33%). Le fait de ne pas être propriétaire est troisième de la liste avec 40% de répondants gênés.

L'adaptation des systèmes d'information sera donc bien essentiel au succès des entreprises souhaitant proposer le modèle de la souscription. Seuls des SI parfaitement agiles pourront être admis.


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