Pourtant en très bonne santé financière, le fondeur a engagé au printemps un plan de départs volontaires qui a engendré de nombreuses suppressions de postes dans l'hexagone.
Intel a mené en toute discrétion un plan de suppression de postes basé sur le volontariat au niveau européen entre les mois de mai et de juin derniers. Résultat, 6% de ses effectifs ont quitté l'entreprise dont 19 personnes en France sur la centaine de collaborateurs que comptait la filiale. Jean-Marc Dubreuil, le président d'Intel France en fait partie. Son successeur ne devrait être désigné que la semaine prochaine à l'issue d'un recrutement effectué au sein de la filiale hexagonale. Parmi les équipes dédiées à la vente indirecte d'Intel, le départ de l'ingénieur commercial Pascale Sauvage est à noter. Tristan Bouchoux, le directeur des ventes indirectes d'Intel France reste donc en poste.
Officiellement, ce plan de départ volontaire vise à « dynamiser l'entreprise ». Autrement dit à réduire les coûts. Intel n'en est pas à sa première opération de réduction de ses équipes. La dernière avait eu lieu l'an dernier et concernait 10% de ses effectifs globaux (environ 92 000 personnes à l'époque) à un moment où Intel se trouvait pourtant en situation financière favorable. La situation ne s'est d'ailleurs pas dégradée puisque le fondeur a annoncé un chiffre d'affaire de 9,5 Md$ (+9% sur un an) et un bénéfice de 1,6 Md$ (+25%) au titre de son deuxième trimestre 2008. Le moral des actionnaire peut en outre rester au beau fixe puisque le fondeur table sur des revenus compris entre 10 et 10,6 Md$ pour le troisième trimestre 2008.
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