Près de 45% des effectifs de l'usine de production de Packard Bell pourraient être menacés, selon les syndicats. A termes, ces derniers craignent que le site ferme ses portes.
D'après les syndicats (CFTC, CFDT, CFE-CGC) de Packard Bell, le fabricant pourrait rapidement entamer un plan social qui concernerait entre 150 et 180 des 400 collaborateurs qu'il emploie dans son usine d'Angers. Face à cette menace, les syndicats comptent lancer un droit d'alerte durant la prochaine réunion extraordinaire du comité d'entreprise qui se tiendra le 20 avril. La société, qui a été rachetée à NEC par le sino-américain Jhon Hui en septembre 2006, a enregistré 25 M€ de pertes durant son dernier exercice fiscal. Une situation qui, à en croire les représentants du personnel, ne laisserait pas au propriétaire d'autres choix que celui de trouver un repreneur pour son usine. Dans cette optique, l'entreprise pourrait délocaliser en chine des fonctions administratives et commerciales liées à la production de PC de bureau. Depuis 2005, ces machines ne sont plus produites à Angers, à l'instar des portables. A l'époque, 180 postes avaient déjà été supprimés. A termes, c'est la raison d'être de l'usine qui pourrait être remise en cause. Les syndicats craignent que sa fermeture n'intervienne en juin 2008.
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