DGME Finances recherche des éditeurs français prêts à lui céder une participation majoritaire

Le cabinet de capital risque privé DGME Finances lance un appel à candidatures auprès des éditeurs de logiciels français afin de leur proposer de devenir leur actionnaire majoritaire. La publicité que donne DGME Finances à son initiative apparaît relativement insolite dans un milieu qui se caractérise plutôt par son goût de la discrétion. Cette démarche s'explique par la volonté de DGME d'attirer à lui des entrepreneurs potentiellement vendeurs mais non officiellement déclarés en tant que tels. « Jusqu'ici nous ne prenions que des participations minoritaires, plutôt dans des entreprises innovantes jeunes et à fort potentiel, explique Michel Doric, le directeur général de la société de financement. C'est là que se situe la rupture, puisque nous recherchons cette fois des participations majoritaires dans des entreprises de taille moyenne ayant une antériorité et bénéficiant d'une reconnaissance sur leur marché ». Le capital risqueur souhaite investir entre 2 et 5 M€ dans une ou plusieurs opérations. Ces liquidités sont issues de sa sortie récente du capital de la société Clarilog qu'il a contribué à implanter dans une vingtaine de pays. Une internationalisation qui est l'oeuvre d'une équipe opérationnelle de trois personnes spécialisée dans l'accélération de business mise à sa disposition par BGME. Cette équipe, désormais disponible et qui constitue l'un des atouts de BGME, mettra bien entendu son expérience et son savoir faire au service de ses futures acquisitions. Le patron de BGME Finances précise que les transactions pour ses participations majoritaires devraient se faire avant la fin de l'année et qu'il s'agit à priori d'investissements à long terme. Il ajoute qu'il étudiera tous les dossiers, quel que soit le secteur d'activité, même s'il ne cache pas une prédilection pour les secteurs de la « logistique et des transports » et des « applicatifs métier orientés productivité ».