Le constructeur de copieurs lance une opération de recrutement pour le compte de ses 150 partenaires. 200 commerciaux seront sélectionnés d'ici mars prochain. Par ailleurs, Canon va multiplier les écoles de ventes sur l'ensemble du territoire.
Canon France s'est engagé à recruter 200 commerciaux pour ses partenaires d'ici mars prochain. Pourquoi recrute-t-il « à leur place » ? « Nous avons près de 150 partenaires en France et la plupart d'entre eux ne sont pas structurés pour assurer les différentes phases d'un recrutement, explique Philippe Richoux, Directeur des Opérations Indirectes de Canon France. Nous avons identifié 60 partenaires qui souhaitent recruter au total 200 commerciaux et il semblait important, pour leur activité comme pour la nôtre, de trouver une solution rapidement ».
« Nous avons testé la formule avec succès en 2008 et nous souhaitons la pérenniser, sachant que le taux de turn-over est d'environ 20% dans notre réseau », précise Philippe Richoux. Ce réseau employant plus de 1 200 commerciaux au total, il doit effectivement recruter environ 250 personnes chaque année.
Changement de profil
« Désormais, il s'agit moins de trouver des vendeurs de matériels que des commerciaux capables de comprendre le besoin du clients et de lui proposer une solution adaptée, ajoute Philippe Richoux. La crise actuelle doit devenir une opportunité d'accélérer cette évolution ». Dans ce contexte, Canon donne la priorité à deux cibles : les commerciaux avant-vente et les ingénieurs commerciaux.
Parallèlement à cette opération, Canon va multiplié la création d'écoles de vente : il s'en créera une chaque fois que dix stagiaires pourront être réunis. Pour l'instant, il a créé deux écoles en Ile-de-France, durant l'automne 2008. Dans tous les cas, les candidats retenus suivront une formation en alternance, dans leur centre de formation et chez un partenaire, avec un contrat de professionnalisation de 440 heures par an à la clé.
« Canon et ses partenaires ont beaucoup de nouvelles solutions à proposer et nous ne ressentons pas pour l'instant les effets de la crise financière. Nous conservons donc notre capacité à investir », conclut Philippe Richoux
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