En achetant une licence UMTS fin 2002, Bouygues Telecom s'engageait à couvrir un certain niveau de la population française à différentes échéances. Le quotidien Les Echos révèle que, selon des sources industrielles, le troisième opérateur de téléphonie mobile couvrait moins de 20% de la population à la fin du mois d'avril dernier alors que ce taux de couverture devait, à cette date, au moins être atteint. Après enquête, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) arrive à la même conclusion. Conséquence : Bouygues Telecom risque d'être sanctionner. Lancé le 30 avril dernier, le réseau 3G de Bouygues Telecom ne supporte volontairement que le transfert de données depuis des PC. L'opérateur ne croit pas aux services de voix et de vidéo sur téléphones portables apportés par la technologie UMTS. Pour déployer ces offres il se focaliserait plutôt sur la 3,5G, le HSDPA. D'ailleurs, l'état actuel du marché de la 3G donne raison à Bouygues. Les offres 3G lancées par SFR et Orange ne remportent pas le succès escompté.
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