Avec la crise, même le moral des commerciaux est en baisse

Divergences entre commerciaux et pro du marketing Ces salariés sont évidemment davantage stressés et les commerciaux, le nez sur le guidon des résultats, le sont plus que les cadres de la fonction marketing. 80,7% des commerciaux se déclarent stressés, c'est 2 points de plus en un an. Les raisons ? D'abord, l'atteinte des objectifs (35,6% des réponses), la charge de travail (20,2%), l'ambiance dans l'entreprise (14,2%). On retrouve la même inversion de tendance dans la fonction marketing que celle observée pour leur temps de travail. Contrairement aux commerciaux, leur stress diminue, de 1,6 point à 80,8%. L'atteinte des objectifs arrive en dernier, 15,5% au hit parade des causes de stress. C'est la charge de travail, 31,5% des réponses, qui arrive en tête, suivie de la pression hiérarchique, 21,6, et de l'ambiance, 17,7%. Les effets de la crise se retrouvent également dans la facilité ou la difficulté à retrouver un job. Là encore commerciaux et pro du marketing divergent. Les commerciaux sont moins nombreux à éprouver des difficultés pour retrouver un emploi (-2,4% à 61,8%), alors que la fonction marketing redoute davantage la recherche d'emploi (+4,7 points à 76,3%). La motivation est pourtant au rendez-vous. Le changement d'emploi est d'abord motivé par l'intérêt du job (58,6%), la localisation géographique (17,1%), le salaire (13,4%). Dernière indication, les femmes sont moins sensibles que les hommes. Ces messieurs affichent une baisse de moral plus importantes que leurs consoeurs. Par exemple, 75,1% des femmes contre 65,5% des hommes (des fonctions commerciales et marketing) continueraient à travailler s'ils gagnaient la cagnotte au Loto !
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