Contrairement à d'autres secteurs des services, celui des SSII n'accuse aucune baisse et continue de recruter. Les fausses notes sont d'autant plus cruelles comme le montre le cas d'Ares.
Le Pdg d'Ares, Michel Berjamin, a été obligé légalement de déposer une déclaration de cessation de paiement, vendredi 18 juillet, devant le Tribunal de commerce d'Evry. Ce dernier a décidé de placer la société en redressement judiciaire et de la mettre en observation pour une durée de six mois.
La direction reste en place mais sous contrôle. Deux administrateurs judiciaires, Maîtres Avezou et Valliot sont désignés, un mandataire judiciaire représente les créanciers. Un plan de continuation est engagé pour la partie services (1 300 salariés et 100 millions d'euros de CA), la seule qui reste.
Rappelons qu'Ares a d'abord cédé son activité distribution, il y a deux ans, avant de vendre celle d'éditeur (Arcole) le 31 mars dernier, puis sa partie infrastructure. Cette dernière vente a été finalisée vendredi dernier, avec SCC pour l'Ile-de-France, avec Cheops pour les autres régions.
La direction elle même est régulièrement remise en cause. En mai 2006, le président fondateur, Maurice Bourlier se désengageait partiellement avec la nomination d'un directeur général : Jean-Jacques Salomon. Deux mois plus tard, cette solution était abandonnée. Mais en décembre de la même année, Maurice Bourlier cédait le contrôle de la société à Michel Berrjamin et à une nouvelle équipe d'actionnaires et de dirigeants. C'est cette direction qui est à son tour acculée, le périmètre de la société étant réduit.
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