L'opérateur VoIP est entré sur le marché libre le 28 novembre dernier. Dans l'immédiat, les retombées financières de son introduction en bourse sont insignifiantes puisque la souscription qu'il a lancé ne portait que sur un paquet de 1000 actions à 1,70 € chacune. Mais pour Samir Koleilat, le PDG d'Acropolis Telecom, l'important était avant tout d'être « listé ». « Cette introduction restreinte va nous permettre de rencontrer les acteurs du marché, les investisseurs institutionnels comme les particuliers, en vue de procéder à des levées de fond ultérieures portant sur des montants incomparablement supérieurs ».
Les grandes manoeuvres commenceront lors du premier semestre 2009, avec l'objectif de réunir cette fois-ci entre 1 et 1,5 M€. Une somme que l'entreprise compte investir dans l'élargissement de sa couverture nationale avec l'ouverture d'agences en propre dans 5 à 6 grandes villes de provinces. Elle doit également lui servir à poursuivre sa politique de recrutement de partenaires en région, dans les agglomérations où l'opérateur ne sera pas directement présent. A l'heure actuelle, Acropolis Telecom revendique une quarantaine de revendeurs dont une dizaine ont été recrutés depuis septembre dernier.
Au second semestre 2009, l'opérateur VoIP compte effectuer une seconde levée de fonds, comprise entre 3 et 5 M€, en s'introduisant sur Alternext. Objectif : mener une stratégie de croissance externe en vue de faire entrer dans son giron un autre opérateur VoIP situé dans un pays frontalier de la France.
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Acropolis Telecom fait un premier petit pas en bourse
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