HP, IBM, Red Hat, Intel, Eucalyptus et Suse ont créé le 17 mai dernier l'Open Virtualization Alliance pour promouvoir des solutions de virtualisation ouvertes, et contrer la plate-forme du leader VMware.
HP, IBM, Red Hat, Intel, Eucalyptus Systems et Suse ont annoncé la semaine dernière la création de l'Open Virtualization Alliance (OVA). Le consortium souhaite promouvoir l'adoption de technologies de virtualisation Open Source et encourager l'interopérabilité entre les solutions. Au centre de l'alliance, le KVM (Kernel-based Virtual Machine), un hyperviseur libre concurrent des outils de VMware et de Microsoft.
Une initiative anti-VMware?
L'initiative vise plus ou moins explicitement VMware, qui, partie de la virtualisation, étend peu à peu sa domination à d'autres domaines dont le cloud, au point que le site spécialisé Gigaom qualifiait récemment la société de «nouveau Microsoft». Scott Crenshaw, vice-président cloud chez Red Hat déclare à ce propos dans le communiqué de l'OVA: «Lorsqu'une entreprise domine une industrie, l'innovation en souffre et les clients en payent le prix». D'autres commentateurs estiment toutefois que la nouvelle alliance va surtout nuire à Citrix et à son hyperviseur Xen. IBM aurait ainsi l'intention de se focaliser sur KVM en lieu et place de Xen.
Favoriser l'interopérabilité
L'interopérabilité entre les solutions de virtualisation est sans conteste un aspect crucial pour l'essor du cloud et pour les décideurs informatiques qui veulent éviter de se retrouver coincés avec un fournisseur. Pourtant, si l'Open Virtualization Alliance pousse l'hyperviseur KVM, elle reste vague en matière d'interopérabilité. D'autre part, des initiatives dans ce sens existent déjà, à l'instar d'OpenStack, qui supporte la plupart des outils de virtualisation dont vSphere, Xen, Hyper-V, et KVM.
Un consortium se lance contre VMware
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