rétablissement spectaculaire pour Péristyle

(09/09/04) - Une perte nette de 240 000 €, pour un chiffre d'affaires s'élevant à 9 M€. À la lecture de ces chiffres, le premier exercice fiscal (de quinze mois, clos le 30 juin) de l'assembleur bordelais Péristyle, qui avait repris il y a dix-huit mois les actifs de Périmètre à la suite de la liquidation de ce dernier, paraît inquiétant. Si ce n'est que les pertes étaient anticipées par Michel Malgras, le dirigeant de la société, et qu'elles s'avèrent, selon lui, moins importantes que prévues. « Lorsque je suis revenu aux commandes, relate le Pdg de Péristyle, la société employait quarante-cinq personnes mais n'engrangeait plus une seule commande. Il fallait donc regagner la confiance des clients et je savais que cela prendrait du temps. » De fait, durant les six premiers mois, ses pertes cumulées ont atteint 480 000 €. « Mais nous sommes revenus plus rapidement que prévu à une exploitation équilibrée, poursuit Michel Malgras. Ainsi, depuis septembre 2003, nous n'avons plus perdu d'argent. » Une situation qui lui permet de tabler sur un résultat net positif pour l'exercice démarré en juillet. Le retour de la confiance de la clientèle Ce rétablissement, Michel Malgras dit le devoir d'abord au retour de la plupart de ses clients historiques (240 au total), majoritairement des VAR et des SSII indépendants. L'assembleur annonce également avoir conquis de nouveaux clients, et non des moindres, comme le groupement Séquence et ses cinquante adhérents, le groupe Kingfisher (Darty), les enseignes Internity (filiale d'Avenir Télécom), Planète Saturn et la Camif. Un apport de clientèle qui se traduit par une augmentation d'un mois sur l'autre de son volume de production : 3 000 pièces revendiquées en juillet, 3 500 en août et près de 4 500 planifiées sur septembre. Un rythme (presque) infernal qui a déjà conduit l'entreprise à embaucher six personnes en trois mois et qui lui vaut d'être revenu parmi les principaux clients d'Intel France. Péristyle devrait, selon les estimations de son dirigeant, vendre quelque 36 000 PC sur l'exercice (contre 20 000 sur le précédent) et atteindre un chiffre d'affaires de plus de 13 M€.