Stefanie Chiras est vice-présidente de la réussite de l'écosystème des partenairesChiras a rappelé que Red Hat avait travaillé dur l'année dernière pour mettre en place une nouvelle expérience d'engagement des partenaires chez Red Hat. (Crédit Red Hat)
Pour la nouvelle année, en matière d'écosystème des partenaires, Red Hat va concentrer ses efforts dans les domaines du cloud hybride, de la virtualisation et de l'IA et l'IA générative.
Mettre en place un écosystème de partenaires plus agile, plus collaboratif et plus centré sur le client sera l'une des principales priorités de Red Hat pour l'année à venir. « Nous allons nous appuyer sur notre technologie de virtualisation. Au même titre que nous offrons le choix et la flexibilité dans le cloud hybride, grâce à notre écosystème, notre technologie permet aux conteneurs et aux VM de fonctionner côte à côte. Nous sommes très engagés avec nos partenaires pour aider les clients à évaluer ce qu'ils veulent faire dans leur environnement de virtualisation », a déclaré Stefanie Chiras, vice-présidente de la réussite de l'écosystème des partenaires, qui s'exprimait sur les priorités de Red Hat, sur les dernières initiatives de son programme de partenariat lancé en juillet et sur l'importance de l'écosystème des partenaires dans les domaines du cloud hybride, de la virtualisation et de l'IA et l'IA générative. « Quand ils souhaitent migrer et se moderniser, ils peuvent le faire à leur propre rythme sur la même technologie, ce qui est un grand sujet de discussion et s'inscrit très bien dans l'histoire du cloud hybride », a-t-elle poursuivi. « Le rôle de l'écosystème est très important et nous nous préoccupons de la stratégie de sauvegarde, de la stratégie de reprise après sinistre, des fournisseurs de stockage préférés des clients... Nous avons le souci de proposer un écosystème fort pour nous assurer que nous travaillons avec tous leurs partenaires technologiques pertinents, et nous nous sommes fortement appuyés sur eux. »
Cap sur la GenAI
À propos de l'IA et de l'IA générative, Mme Chiras a expliqué que Red Hat avait effectué quelques changements dans son portefeuille, en s'appuyant fortement sur les fabricants d'équipements d'origine (OEM) et les fournisseurs de logiciels indépendants (ISV) pour OpenShift AI et en créant une unité d'affaires distincte. « Il ne fait pas de doute que les clients s'intéressent beaucoup à l'IA, mais ils cherchent à être accompagnés pour savoir comment profiter de l'IA pour obtenir une croissance commerciale ou un retour sur investissement, et c'est là que les partenaires ont un rôle à jouer », a-t-elle ajouté. « Ils parlent de cas d'usage et de preuves de concept. Rendre l'IA vraiment tangible est important pour nos partenaires et ils sont essentiels dans ce domaine. » Pour étayer ses propos, Mme Chiras a rappelé que Red Hat avait travaillé dur l'année dernière pour mettre en place une nouvelle expérience d'engagement des partenaires. « Nous avons procédé à certains changements pour passer à un modèle plus standardisé au niveau mondial, sur les incitations et l'expérience numérique des partenaires », a-t-elle indiqué. « Nous avons beaucoup travaillé en interne pour rendre ces nouvelles bases plus modulaires et plus flexibles pour les partenaires. »
Plus d'autonomie pour les partenaires
Annoncé en juillet, le programme de partenariat a été lancé avec trois modules dans un premier temps, mais d'autres modules seront mis en place en 2025. « Le programme a été conçu pour être évolutif. Parallèlement, nous avons mis en place une nouvelle structure de gestion des relations avec les partenaires et nous continuerons à la faire évoluer », a aussi indiqué la vice-présidente de la réussite de l'écosystème des partenaires. Selon Mme Chiras, grâce à cette nouvelle structure, Red Hat a pu gérer l'enregistrement des accords, la présence des partenaires et les incitations de manière cohérente au niveau mondial. « Nous allons aussi utiliser ces capacités pour soutenir le programme autour des ventes, de la distribution et de la revente, notre objectif étant de donner plus d'autonomie à nos partenaires tout en nous appuyant sur eux », a-t-elle avancé. « L'année 2025 démarre sur de nouvelles bases. Jusqu'à présent, nous n'avions pas la capacité de prendre une décision et de la soutenir avec les bons outils, la bonne communication et la bonne expérience d'habilitation pour les partenaires », a-t-elle reconnu.
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