(14/10/04) - La Commission Européenne accuse quatre pays-membres de la communauté européenne (France, Suède, Pays-Bas et Finlande) d'avoir favorisé Intel, n°1 du processeur, dans leurs appels d'offres. Ces derniers ont deux mois pour répondre à la Commission, et justifier ainsi les termes formulés dans les offres. Selon Bruxelles, les textes comporteraient alors le nom d'Intel, ainsi que les termes «processeurs équivalents d'Intel , ou à fréquence égale », pour définir les spécifications. La Commission rappelle alors « qu'il est interdit de mentionner une marque, sauf s'il existe aucun autre moyen de les décrire, ou si la fréquence d'horloge n'est pas suffisante pour les distinguer». Intel et AMD ont par ailleurs abandonner toute mention de la vitesse de processeur au profit d'une classification hiérarchique. Pour le cas de la France, Bruxelles a comptabilisé douze appels d'offres censés favoriser Intel. Aux Pays-Bas, la municipalité d'Amsterdam est pointé du doigt En Finlande, il s'agirait de trois universités. En Suède, les accusations portent sur des appels d'offre d'une municipalité, d'une université et de la police (pour avoir mentionné le terme «Centrino»). Pour l'heure, il ne s'agit que d'une première démarche légale. Si dans deux mois, les réponses apportées par les états-membres incriminés n'ont pas satisfait la Commission, les termes des appels d'offres risquent d'être modifiés. Il est à noter que la Commission observe actuellement les réponses apportées par l'Italie et l'Allemagne, également accusés de favoritisme envers le n°1 des fondeur.
Quatre pays européens accusés davoir favorisé Intel dans leurs appels doffre
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