la cybercrèche de Sphinx Vision fera école

(13/05/04) - Avec l'équipement de la crèche des Petits Sapeurs en décembre dernier à Issy-les-Moulineaux, Sphinx Vision compte désormais trois crèches dotées de son système de vidéotransmission. « Et d'autres communes seraient sur le point de l'adopter », affirme Dominique Verdejo, le directeur général de cette société spécialisée dans la vidéo sécurisée temps réel sur Internet. le système permet aux parents d'assister en temps réel aux activités des enfants, le plus souvent à partir de leur lieu de travail, grâce à une simple connexion ADSL. Au départ plutôt élitiste, cette solution mise en place pour la première fois en avril 2000 a aujourd'hui atteint une certaine maturité. C'est dans les années 1999-2000 que l'idée a germé à la section petite enfance de la mairie d'Issy-les-Moulineaux. « Pour répondre à la demande de plus en plus pressante des parents, nous venions de lancer coup sur coup les chantiers de construction de cinq ou six nouvelles crèches, et nous cherchions une cerise à placer sur le gâteau, relate Marie-Auguste Gouzel, maire adjoint délégué à la Famille de la Ville. En nous inspirant d'un exemple venant de Suède, nous avons donc décidé de mettre en place dans les crèches de la commune un système de transmission vidéo. » Le projet est confié à Sphinx Vision. À l'époque, ce dernier travaillait à la mise au point d'un service de télévidéosurveillance IP hébergé destiné tant aux entreprises qu'aux particuliers. La société n'a aucun mal à adapter son système au cahier des charges de la Ville d'Issy-les-Moulineaux. La solution repose sur une caméra IP (de type tourelle, qui pivote à 360°) connectée au réseau local Ethernet de la crèche. Le signal est sécurisé grâce à un moteur de streaming SSL conçu en interne et transmis à un relais vidéo (un serveur hébergé) qui se charge de dupliquer le flux vidéo et de le transmettre aux parents. Le serveur offre un débit de 100 Mbit/s, ce qui permet à une cinquantaine de parents de recevoir simultanément quatre images au format MPEG par seconde. En attendant le passage prochain au format H 264 pour atteindre 25 images par seconde, annonce Dominique Verdejo. Le projet s'est heurté aux réticences des psychologues de la petite enfance et de la Cnil. D'où l'adoption de règles drastiques : les enfants ne sont filmés que lors d'ateliers d'une vingtaine de minutes, deux fois par semaine maximum. Et le son n'est pas enregistré pour éviter d'alarmer les parents avec les pleurs.

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