Symantec lance la version 6.0 de l'antispam Brightmail. Parmi les changements introduits par l'éditeur quelques mois après l'acquisition du spécialiste de la lutte antipourriel, une meilleure prise en compte des spams rédigés dans une autre langue que l'anglais (10 à 20 % de la totalité des pourriels selon Symantec). Une technologie heuristique est associée à chaque langue car chacune présente des caractéristiques linguistiques du spam. Le logiciel offre également la possibilité à l'utilisateur de choisir les langues dans lesquelles il souhaite recevoir ou interdire les courriels qui lui sont adressés. On peut reprocher à Symantec de compliquer un peu le dispositif de lutte antispam de base de l'outil Brightmail, méthode qui faisait clairement l'originalité de l'éditeur indépendant. Brightmail intercepte les pourriels de vingt pays grâce à plusieurs millions de comptes leurres disséminés sur le Web. Chaque message reçu dans une boîte dont l'adresse n'est censée être connue de personne peut être considéré comme un spam et est ajouté à une liste noire de messages. Il revient aux entreprises équipées du logiciel Brightmail antispam de mettre régulièrement à jour cette liste. Parmi les autres innovations de Symantec figure une fonction de gestion de la réputation des émetteurs de messages. Une tendance lourde chez les éditeurs, qui tentent de combiner des algorithmes et un certain savoir-faire pour établir qui sont les émetteurs de spams. Très incertaine, cette méthode permet à l'administrateur de catégoriser les messages en deux listes : messages suspects et messages sûrs. Disponibilité : immédiate Prix : 41 € HT (100 utilisateurs) Distribution : réseau de revendeurs agréés Web : www.brightmail.com
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