ACB Soft part à la conquête du marché français

(27/05/04) - ACB Soft souhaite constituer un réseau pour distribuer sa solution de gestion de la relation client (GRC) Business@vente, adaptée aux entreprises de moins de 100 salariés. Objectif de cet éditeur francilien dirigé par Fabrice Pellegrin, un ancien de Commodore et d'IPC : acquérir une dimension nationale. Un virage pour ACB Soft qui, depuis huit ans, autofinance son développement en s'appuyant sur un modèle direct. L'éditeur revendique 250 références, dont plusieurs sociétés issues de la distribution informatique comme Disposelec, Techniland ou encore Thetascac. Un pari ambitieux aussi car, sur le marché déprimé de la GRC, il ne sera pas aisé pour un éditeur local de se faire une place aux côtés des mastodontes. Pour y parvenir, Fabrice Pellegrin mise sur les qualités intrinsèques de son produit. Facile à installer et à paramétrer (moins de quatre jours, formation comprise, pour une PME de 20 salariés selon le dirigeant), Business@vente recèle tous les attributs d'une véritable GRC : agenda partagé, outil de prospection, gestion des mailings et des fax, devis personnalisés, synchronisation PDA, couplage téléphonie/informatique... C'est précisément cette dernière fonction, toute récente, que l'éditeur compte mettre en avant pour promouvoir sa solution auprès des revendeurs. À ces derniers, ACB Soft offre le choix entre un contrat d'apporteur d'affaires, qui ne leur demande aucun investissement, et un contrat de distribution, qui nécessite l'achat d'un kit NFR incluant deux jours de formation et un an d'assistance téléphonique et de mise à jour. Pour entamer sa prospection, l'éditeur vient d'acquérir un fichier revendeurs de dix mille contacts. « Nous ciblons les spécialistes des solutions de gestion et les distributeurs de solutions de voix sur IP et de PABX, précise Fabrice Pellegrin. Nous sommes prêts à rétrocéder 20 % des facturations à nos apporteurs d'affaires et jusqu'à 40 % du tarif licence à nos distributeurs. » Afin de financer le développement de son réseau, notamment sa campagne marketing et les incontournables embauches pour l'animer et le former, l'éditeur cherche 250 000 € d'argent frais. À cet effet, il a entamé une procédure d'augmentation de capital qui devrait aboutir en septembre à une prise de participation de capitaux-risqueurs. « Nous n'avons aucun mal à trouver des candidats parce que notre solution est techniquement mûre et que nous n'avons pas de dette », assure Fabrice Pellegrin. Après une année 2004 de transition qui devrait s'achever sur un CA stable d'environ 400 000 € et un résultat équilibré, l'éditeur pense atteindre 600 000 € à 750 000 € de revenus dès l'an prochain et près de 1 M€ sur son exercice 2006.

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