Virtualisation : le stockage lui dit merci...

De l'intelligence dans le stockage

Parler de « stockage intelligent » peut sembler excessif, dans la mesure où l'expression induit que le stockage traditionnel ne l'est pas, mais c'est bien l'enjeu : « le taux d'utilisation moyen des solutions de stockage est d'environ 40% et le but est d'arriver rapidement à des taux compris entre 70% et 80% », explique Cyril Van Agt.
De fait, la consolidation des données dans une baie de stockage partagée pose également des problèmes de sécurité, dans la mesure où l'entreprise est amenée à mettre « tous ses oeufs dans le même panier ».
Les fournisseurs de stockage sont ainsi engagés dans une double surenchère : baisse des prix et multiplication de nouvelles fonctions fournies en standard. Entre autres exemples, Netapp a lancé le programme « 50% guarantee », avec lequel il s'engage à stocker le même volume de données que l'ancienne solution sur un espace deux fois moins important. S'il n'y parvient pas, il fournit gratuitement les unités de stockage manquantes.
« On n'attend pas de réelle rupture technologique dans les systèmes de stockage proprement dits, mais à de fortes évolutions dans les outils de supervision et les environnements, ce qui conduira à la virtualisation du stockage », conclut Julien Bertin.

Sommaire du dossier

Partie I - Le réel boom de la virtualisation
Partie II - Virtualisation : le stockage lui dit merci...
Partie III -
Virtualisation & stockage : la formation des partenaires s'organise lentement

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