Systancia se rapproche des grands comptes et des revendeurs franciliens

L'éditeur alsacien spécialisé dans la virtualisation d'applications dispose depuis le mois d'avril dernier d'une agence à Paris. Pour l'heure, la nouvelle structure créée par Systancia ne dispose que d'un collaborateur, en la personne d'Alexandre Heikel, son responsable grands comptes. Toutefois, elle devrait afficher un effectif de trois personnes d'ici la fin 2008, avec l'arrivée d'un commercial junior et d'un ingénieur avant-vente. Fort de son agence francilienne, l'éditeur poursuit un double objectif, en commençant par celui de renforcer sa présence auprès des grands comptes privés, nombreux dans la région. « Il y a quelques années, nous avons ciblé ces entreprises sans le succès escompté, faute de notoriété », explique Christophe Maranzana, le directeur général de Systancia. De fait, l'éditeur s'est concentrée par la suite sur les PME-PMI et les collectivités. Une stratégie menée sur l'ensemble du territoire français et qui lui permet déjà de revendiquer une cinquantaine de clients en région parisienne. Accroitre la présence de grands partenaires dans le réseau Du fait de la politique de distribution 100% indirecte de Systancia, l'action locale que va mener sa nouvelle agence influera mécaniquement sur le volume d'activité de son réseau de partenaires en place. Mais la structure a également pour mission d'élargir le nombre de revendeurs des produits de Systancia, en ciblant plus particulièrement des partenaires de grandes taille. Actuellement, l'éditeur travaille avec une soixantaine de revendeurs en France. Une quinzaine d'entre eux forme le noyau dur de son réseau de VARs et d'intégrateurs, à l'image de Novenci, Mismo Informatique ou encore Quadria. « Nous recherchons des profils similaires pour faire monter notre réseau de distribution en puissance », explique Christophe Maranzana. Cette stratégie de recrutement vaut d'ailleurs pour le reste du territoire français, notamment dans le Massif central ainsi que les régions niçoises et toulousaines où l'éditeur ne s'estime pas assez représenté. Reste qu'en dépit de ces lacunes, son chiffre d'affaires progresse fortement chaque année. Il était de 900 K€ en 2007 et devrait atteindre entre 1,5 et 2 M€ à la fin 2008.
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