« Un dispositif de ce type fait partie de la bonne gestion du canal. Par exemple, il nous permet de maintenir une concurrence sainte entre nos partenaires et de leur donner des perspectives d’évolution à nos côtés », explique Laurence Desoulier, la directrice marketing de Sages.
Depuis le début 2019, l'éditeur de la GED Zeendoc a mis sur pied un programme partenaires, recruté une directrice marketing et créé une direction de la qualité. Au renforcement des moyens de Sages Informatique tournés vers ses revendeurs s'ajoute le doublement de taille de sa force commerciale.
Lorsqu'il démarre son activité en 2000, Sages Informatique propose aux entreprise des services de numérisation en masse de leurs documents. Au fil du temps, le prestataire corse constate les difficultés de ses clients TPE et PME à notamment réduire le temps passé à rechercher et traiter l'information. En 2011, faute d'avoir identifié une solution tierce réglant cette problématique avec un bon rapport prix/fonctions, il lance sa propre GED et solution d'archivage Zeendoc en SaaS. Aujourd'hui, son métier d'éditeur représente environ 90% de son chiffre d'affaires. Générés à 95% à travers des partenaires, ses revenus connaissent une belle croissance, comme en témoigne leur hausse de 79% à 4,2 M€ en 2018. Cette année, Sages est déjà sûr que son parc aura été porté à au moins 3000 entreprises équipées pour 70 000 utilisateurs.
Des avantages distincts qui n'existaient pas pour les partenaires
Pour prolonger sa réussite et l'amplifier, Sages a musclé ses propres équipes et mieux organisé ses relations avec ses revendeurs. Au début de l'année 2019, il s'est doté d'un programme partenaires à quatre niveaux. Il demande classiquement à ses membres de se former et de remplir certaines obligations, en contrepartie d'avantages en termes de marges et d'accompagnement. Jusqu'alors, ni ces niveaux ni ces avantages différenciés n'existaient. « Un dispositif de ce type fait partie de la bonne gestion du canal. Par exemple, il nous permet de maintenir une concurrence saine entre nos partenaires et de leur donner des perspectives d'évolution à nos côtés », explique Laurence Desouliere, la directrice marketing de Sages. L'arrivée de cette dernière dans les rangs de Sages en mai dernier montre elle aussi la volonté de la société de renforcer la force de son action auprès de son réseau de ventes indirectes.
Avant l'été, la société a également mis en place une direction de la qualité. Pilotée par Thierry Imbert, jusqu'ici directeur commercial de Sages, elle doit former les partenaires sur les plans commerciaux et techniques. Elle doit également mieux analyser les usages des clients, afin que les revendeurs les aident à maximisent leur exploitation de Zeendoc. Une bonne façon de s'assurer que les TPE et PME soient convaincues de l'intérêt de renouveler leurs contrats de 5 ans. Sages Informatique a également beaucoup élargi sa force de vente. A paris, où sont basées ses directions générales et commerciales, il a recruté un deuxième commercial terrain chargé de suivre les partenaires locaux. D'autres collaborateurs ont été embauchés ailleurs en France, notamment au Nord, à l'Est, au centre et dans le Sud-Est, que Sages estimait ne pas suffisamment bien couvrir. Globalement, les forces commerciales de la société ont été multipliées par deux pour atteindre 12 personnes. Nombre d'arrivées de collaborateurs ont aussi enrichi l'équipe support. L'un dans l'autre, l'effectif de l'entreprise est passé de 32 à 46 personnes en un an.
Un réseau de 120 revendeurs à l'accent bureautique
En France, Zeendoc peut compter sur un réseau de 120 revendeurs. Historiquement, nombre d'entre eux sont des bureauticiens, qui restent d'ailleurs les plus nombreux. Par la suite, d'autres catégories de revendeurs sont venues élargir cette population, notamment des intégrateurs de logiciels de gestion. Tous sont gérés en direct par l'éditeur qui n'a pas de grossiste. Sur ce point, la donne changera peut-être avec la volonté de Sages Informatique de s'internationaliser. L'expansion de la société hors de France devrait se produire entre 2020 et 2021 et pourrait l'amener à trouver un partenaire implanté sur le nouveau marché qu'elle ciblera. Pour sortir des frontières de l'Hexagone, l'éditeur pourra en tous cas compter sur l'éditeur lillois Doxense (gestion des impression). En novembre 2018, celui-ci a prise une participation majoritaire au capital de Sages. Les offres des deux entreprises sont complémentaires, leurs clientèles différentes et, surtout, Doxense dispose d'implantations à l'étranger (Allemagne et Royaume-Uni) qui devraient servir de passerelle à Zeendoc.
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