C'était hier la rentrée pour les dix étudiants qui composent la première promotion de la Ricoh Business School. Hébergée à Rungis, dans le centre de formation de Ricoh (dédié à la formation continue des salariés), la nouvelle structure propose un cursus d'un an en alternance aux élèves des écoles de commerce en cours de troisième année au minimum. Objectif : former des vendeurs qui viendront grossir les forces de ventes directes du fabricant à la sortie de leurs études.
Pas toujours simple de recruter dans la bureautique
Il faut dire que pour Ricoh, comme pour ses concurrents, recruter des commerciaux ne semble pas aussi aisé qu'on pourrait le croire. Mais le fabricant souffre aussi, selon, ses dires, d'un déficit d'image auprès des étudiants des écoles de commerce qui ne lui facilite pas la tâche. « Outre le fait qu'elle nous permette de constituer un vivier de vendeurs, cette école doit également devenir une vitrine pour Ricoh auprès des écoles de commerce », précise Emmanuel Lebuchoux, le directeur délégué aux RH du fabricant japonais en France. Pourtant, la profession de vendeur de solutions d'impression offre, au moins sur le papier, un intérêt financier non négligeable. Chez Ricoh, un ingénieur des ventes serait ainsi rémunéré entre 40 et 70 K€ par an, selon le type de clientèle auquel il est affecté.
Il est dommage que Ricoh n'ait pas profité de l'ouverture de cette école de vente pour former aussi des commerciaux destinés à rejoindre ses partenaires comme c'est le cas chez Xerox et Canon. Toutefois, il faut noter que l'entreprise a déjà lancé des campagnes de recrutement spécifiquement conçues pour fournir de nouveaux collaborateurs à certains de ses partenaires. En outre, comme l'ajoute Gregory Amazouz, le responsable de la Ricoh Business School, « il n'est pas rare de voir un de nos collaborateurs nous quitter et rejoindre notre réseau de ventes indirectes. »
Ricoh France ouvre son école de vente pour étoffer ses forces commerciales
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