Refurbishing et recyclage : Kyocera facilite les démarches de ses partenaires

Le fabricant de systèmes d'impression ouvrira le 2 mai prochain KYO², sa première plate-forme de « reverse logistique ». Ce site web exclusivement ouvert à ses partenaires labellisés Kyo Xperts leur permet de gérer facilement la sortie d'une ou de plusieurs machines du parc d'impression d'une entreprise cliente. « Il suffit à un revendeur de saisir dans l'application le modèle d'un matériel pour qu'elle lui indique la meilleure filière vers laquelle l'orienter », explique Gérard de Carville, le directeur marketing de Kyocera Mita France. Les filières en question sont au nombre de trois : le reconditionnement, la revente à un broker ou bien la destruction via un organisme agrée DEEE. Pour chacun de ces cas, Kyocera Mita dispose de prestataires partenaires dont les systèmes d'information sont directement reliés à Kyo². Dans le cas du broker, par exemple, le partenaire est ainsi directement informé du prix de reprise d'un système d'impression.

Des revendeurs récalcitrants

« Avec la mise en place de Kyo², nous proposons un service supplémentaire à nos revendeurs tout en nous inscrivant dans la droite ligne de notre politique environnementale », indique Gérard de Carville. En outre, le fabricant ne cache pas que la nouvelle plate-forme est aussi une façon d'optimiser la réponse qu'il apporte aux obligations qui lui sont faites par la directive DEEE. Pour mémoire, celle-ci impose aux fabricants d'équipements électriques et électroniques de tout faire pour récupérer leurs machines chez les clients en mettant en place un système de reprise / destruction des matériels. Or, les revendeurs qui sont leur relais auprès des entreprises ne jouent pas toujours le jeux. Ce manque d'allant tient certainement à la lourdeur des démarches administratives dont ils ne tirent aucun revenu et au fait qu'ils doivent financer eux-mêmes l'acheminement des matériels vers les centres de collecte des éco-organismes. Pour les constructeurs, et au passage l'environnement, cela s'avère d'autant plus regrettable qu'il y a fort à parier qu'ils devront bientôt assurer la traçabilité des machines. On comprend dès lors que Kyocera Mita ait voulu palier les problèmes existants tout en anticipant sur l'avenir en créant Kyo².