Red Hat lâche MongoDB pour PostgreSQL

Chez Red Hat, la solution de configuration et gestion des environnements RHEL Satellite 6 se compose d’un serveur centralisé qui, suivant l’organisation géographique de l’entreprise, se complète de serveurs intermédiaires gérant les contenus localement. (Crédit : Red Hat)

Chez Red Hat, la solution de configuration et gestion des environnements RHEL Satellite 6 se compose d’un serveur centralisé qui, suivant l’organisation géographique de l’entreprise, se complète de serveurs intermédiaires gérant les contenus localement. (Crédit : Red Hat)

La solution de déploiement des environnements Red Hat Enterprise Linux, Satellite, s'appuiera bientôt uniquement sur la base de données PostgreSQL, au détriment de MongoDB Community Edition. Aucune date n'est toutefois donnée par Red Hat pour cette évolution.

Dans l'offre Red Hat, Satellite est la plateforme de gestion du cycle de vie des environnements RHEL, distribution Linux pour les entreprises. Elle a été conçue pour simplifier le déploiement, la mise à l'échelle et la gestion sécurisée de ces systèmes, en conformité avec les règles en vigueur. Il y a quelques jours, Red Hat a annoncé qu'il allait prochainement standardiser Satellite sur la base de données PostgreSQL, ce qui conduit à en écarter la base de données MongoDB Community Edition qu'elle utilise également aujourd'hui.

L'éditeur de solutions open source - racheté en octobre par IBM - s'en explique dans un billet. « Satellite est une offre complexe (...) L'utilisation de deux databases est la résultante des différents produits utilisés en amont et qui s'appuient sur ces bases », rappelle d'abord Dana Singleterry, le responsable du produit. Il explique que l'évolution vers une seule database en amont de Pulp, l'outil de gestion des packages applicatifs, était à l'étude depuis 2016. Pour les fonctions requises dans Pulp, puis dans Satellite, « l'équipe de développement a décidé qu'il fallait une base de données relationnelle avec des fonctions rollback [rétablissement de la base dans un état antérieur] et transactionnelles ». Dans ce contexte, PostgreSQL constituait le meilleur choix pour les types de données et d'usages que Satellite requiert, explique le responsable de la plateforme de gestion du cycle de vie. Par ailleurs, cette unification en backend « simplifie l'architecture globale de Satellite et facilite le support, le backup et la reprise après incident », ajoute Dana Singleterry.

Pas de date précise pour l'arrêt de MongoDB dans Satellite


La version embarquée de MongoDB continuera à être supportée dans les versions de Satellite avec lesquelles elle a déjà été livrée. Elle est intégrée à toutes les versions supportées de Satellite 6. « S'il faut un correctif, plutôt que de passer à une nouvelle version de MongoDB, l'équipe de Satellite créera le patch pour résoudre le problème », indique le responsable du produit assurant ainsi que la version en question de MongoDB bénéficiera de tous les correctifs nécessaires jusqu'à son terme. En revanche, Satellite n'utilisera plus de nouvelles versions de cette base de données sous licence SSPL.

Red Hat dit ne prévoir aucune amélioration de performance significative avec la suppression de cette 2ème base. Il assure par ailleurs avoir tout fait pour éviter que cela ait un impact sur les fonctionnalités de Satellite. Mais en fait, pour l'instant, aucun changement n'a été opéré et aucune date précise n'est même encore fournie pour l'éviction de MongoDB. A ce stade, Red Hat cherche simplement à sensibiliser les utilisateurs de Satellite à se préparer à ce prochain changement.

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