Astrid Groves, dg des canaux, des alliances et des opérations de Schneider Electric pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Pacifique : « Notre ancien programme partenaires n'avait pas été construit pour l'environnement actuel, ni pour notre base actuelle de partenaires, ni pour celle que nous voulons constituer pour demain. » Crédit photo : D.R.
Comme l'explique Astrid Groves, responsable des canaux locaux de Schneider Electric, ce programme vieux de 40 ans avait impérativement besoin d'être actualisé.
Selon Schneider Electric, la mise à jour de ce programme de partenariat IT est « la plus importante jamais réalisée à ce jour » et selon sa responsable locale des canaux de distribution, ce changement était « absolument nécessaire ». D'après le fournisseur, le nouveau programme de partenariat mySchneider IT Partner Program offrira une « approche simplifiée, innovante et collaborative à même de favoriser la croissance des partenaires ». Plus centré sur les spécialisations, le programme permettra aux partenaires d'obtenir une ou plusieurs certifications. Au cours des 12 à 18 prochains mois, les trois volets suivants feront l'objet de mises à jour successives : fournisseurs de solutions de datacenters, fournisseurs de logiciels et de services et fournisseurs de solutions informatiques, ce dernier volet étant disponible dès maintenant.
Le volet des fournisseurs de solutions informatiques comprend un tableau de bord avec des mises à jour et des données métiers en temps réel, des outils spécifiques à l'entreprise, des remises sur l'enregistrement des transactions plus importantes que celles de la plateforme Edge Opportunity Registration (ORP) de Schneider Electric, ainsi qu'une assistance et une couverture de compte dédiées. Le retour du programme de récompenses mySchneider Rewards, est également prévu. Les partenaires pourront accumuler des points qu'ils pourront échanger contre plus de 60 000 items, expériences et marchandises, entre autres récompenses. Le fournisseur devrait fournir plus de détails sur le nouveau programme dans le courant du mois prochain.
Mais pourquoi faire évoluer ce programme de partenariat ? Astrid Groves, directrice générale des canaux, des alliances et des opérations de Schneider Electric pour l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Pacifique, a déclaré que, depuis la création du programme, il y a 40 ans, le paysage des canaux avait changé et qu'il fallait l'adapter à l'époque. « Il n'a pas été construit pour l'environnement actuel, ni pour notre base actuelle de partenaires, ni pour celle que nous voulons constituer pour demain », a-t-elle fait valoir. « Les nouveaux partenaires auxquels nous parlons ne voient plus de valeur dans ce programme et nous voulons prendre en compte leurs avis », a-t-elle ajouté. « Nous avons eu des centaines d'entretiens et mené des tas d'enquêtes auprès des partenaires ainsi que des discussions avec des analystes », a-t-elle affirmé. « Nous avons même regardé comment fonctionnaient les programmes de distribution de « leaders du secteur » comme HPE, Cisco et Microsoft, et leurs programmes pour s'en inspirer », a-t-elle ajouté.
Selon Mme Groves, « à l'issue de ces discussions, 60 % de notre base de partenaires à l'échelle mondiale a déclaré vouloir une structure plus pertinente pour le programme, plus transparente quant à la manière de passer d'un niveau à l'autre et obtenir plus d'avantages. « Jusque-là, notre programme à quatre niveaux a bien joué son rôle et il a bien servi notre réseau de distribution et nos clients, mais il est clair qu'il ne tient pas compte du rôle que jouent les acteurs de notre réseau dans les résultats que nous offrons aux clients », a-t-elle déclaré. « Ce n'est pas ce dont nous avons besoin ». Astrid Groves a aussi précisé que, « de l'ancienne itération de son programme, Schneider Electric a appris qu'il fallait trouver « le bon niveau de focalisation sur l'habilitation et sur l'animation » des partenaires, qui à leur tour aident les clients à accéder à la technologie, aux solutions et aux résultats dont ils ont besoin. « C'est un aspect important de l'apprentissage que l'on peut retirer d'un programme », a-t-elle encore déclaré. « Faire cela, mais à plus grande échelle, et avec plus d'entreprises différentes, tel est l'objectif du nouveau programme ».
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