Olivier Bouderand, PDG de LSE compte sur les compétences des équipes d'AGI pour porter ses solutions dans le SaaS.
Avec le rachat de l'éditeur intégrateur AGI, LSE souhaite mettre ses progiciels dédiés au monde du BTP en prise direct avec des solutions de BI. Les compétences de son acquisition lui permettront aussi de « SaaSiser » ses offres.
L'éditeur LSE a mis la main sur AGI dont il possède maintenant 100% du capital. Basée en région parisienne, la cible de ce rachat possède une double casquette. Elle est à la fois éditrice d'un progiciel de gestion dédié aux sociétés d'entretien mais aussi intégrateur de solutions de BI, principalement de MyReport de Report One. « C'est surtout pour cette dernière spécialité que nous avons souhaité racheter AGI », indique Olivier Bouderand, PDG de LSE.
Le dirigeant compte notamment sur les compétences d'AGI pour renforcer l'intégration entre les propres progiciels de gestion pour le BTP de LES et des solutions de BI, en commençant par celle de Report One. Si AGI, dans son rôle de partenaire intégrateur, assurait déjà ce genre de mission pour le compte de LSE, l'idée est aujourd'hui d'aller plus loin. « Nous sommes en train de revoir entièrement les base de données et les solutions de datawarehouse de nos offres afin qu'elles fonctionnent nativement avec MyReport », précise Olivier Bouderand. Pour lui, la BI est aujourd'hui une composante indispensable dans les projets de LSE. « Il y a de plus en plus besoin de reporting. Sans le rachat d'AGI, nous n'aurions pas pu signer un très gros contrat en décembre. En outre, si son acquisition avait été faite par un concurrent, nous nous serions retrouvés le bec dans l'eau », ajoute-t-il.
Transposer les offres dans le cloud
Par ailleurs, LSE compte utiliser les compétences d'AGI pour proposer ses solutions en mode SaaS. « Ils ont déjà SaaSiser leurs propres offres. Nous allons réitérer l'opération sur les nôtres », détaille le dirigeant. Celle-ci sera réalisée courant 2017. En ce qui concerne les autres activités d'AGI, elles sont conservées et resteront pour l'instant menées sous son nom. « Nous allons laisser passer quelques mois et nous nous pencherons ensuite sur les dernières modalités pratiques de la fusion, notamment le fait de choisir le nouveau nom de l'ensemble LSE-AGI », explique Olivier Bouderand
Les équipes des deux sociétés, une quarantaine de personnes, vont se rassembler dans un tout nouveau bâtiment basé à Saint-Maur-des-Fossés (94). S'étendant sur 500m², il sera deux fois plus grand que le précédent siège de LSE qui se trouve seulement quelques mètres plus loin. Stéphane Coirre, qui dirige AGI, reste aux commandes de la structure et devient également directeur associé de LSE. Les chiffres d'affaires cumulés des deux sociétés représentent 3,5 M€ (3 M€ pour LSE et 500 K€ pour AGI).
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