4 motifs d'optimisme
Il voit d'abord des aspects règlementaires : une nouvelle déferlante de lois financières, la banalisation du Livret A (qui demandera des refontes aux nouvelles banques qui vont le diffuser), la paye (dont la législation se modifie sans cesse). Viennent ensuite des aspects de « rationalisation » comme les opérations entre banques : rachat de Natexis par BNP Paribas, fusion entre Caisses d'Epargne et Banques Populaires (trois années de travail informatique en perspective), ou entre l'Anpe et les Assedic. L'infogérance a également de beaux jours devant elle, justement du fait de la crise qui incite les entreprises à externaliser. « Toutes les sociétés du CAC 40 sont en appel d'offres ou viennent d'en boucler un en infogérance »se félicite Jean Mounet. Des projets métier, quatrième et dernier point, permettent aux entreprises comme à l'Etat de devenir plus compétitif.
Dans cet ordre d'idées, le Syntec Informatique amplifie ses actions auprès des pouvoirs publics pour valoriser la profession. En France, il est intervenu auprès de plusieurs ministères et rapporteurs, mais confesse sa déception après le rapport Besson : « beaucoup de choses manquent, le grand public y est mieux traité ». Au plan européen, le Syntec Informatique a fédéré 8 de ses homologues étrangers, dans une nouvelle organisation, pour intervenir à Bruxelles et conforter l'industrie européenne des logiciels et services.
(*) Méthodologie
Les chiffres sont issus d'une enquête menée auprès des adhérents du Syntec Informatique (SSII, éditeurs et Sociétés de conseil en technologies) et issue des études de Pierre Audoin Consultant, d'IDC France et de l'Insee. Cette enquête est menée chaque année par le Syntec Informatique en deux vagues semestrielles. Pour l'édition d'automne, cette année, le syndicat a approfondi son enquête habituelle pour refléter l'impact de la crise économique.
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Logiciels et services : le Syntec attend 2 à 4% de croissance au 1er semestre 2009
Pour la partie RH, le Syntec Informatique reprend beaucoup de ses appréciations précédentes : il est le premier recruteur de cadres en France, la profession a recruté 40 à 45 000 personnes en 2008 (20 à 25 000 sont devenues des créations nettes), 40% des postes n'ont pas été pourvus faute de candidats adéquats. Dans la lignée de ses prévisions économiques, la profession anticipe un rythme de recrutements moins élevé en 2009 et surtout, prévient que « les politiques salariales 2009, en cours de définition cet automne, seront prudentes ».
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