Les présidentielles approchent, le numérique recule

Au cours d'un printemps numérique précoce, nous avons assisté à l'éclosion de Livre Blanc et blogs de Fédérations et d'associations d'entreprises actives dans le numérique. La liste est longue (*). A cinq semaines des échéances, le temps et les ardeurs semblent rafraîchir, du moins dans notre secteur.

Patrick Bertrand, l'inaltérable Président de l'Afdel vient de signer, dans la dernière Lettre de l'association, un éditorial interrogatif : Le numérique sera-t-il le grand absent de la campagne ?. Hadopi agit comme un écran de fumée, effaçant d'autres sujets : fiscalité, net neutralité, dimension des entreprises, éducation etc.... Le constat que Patrick Bertrand met noir sur blanc est partagé chez ses homologues.  « Le numérique est le grand oublié des présidentielles » affirme par exemple Christine Balagué, co-présidente de Renaissance Numérique chez l'un de nos confrères.

Mamou-Mani interroge Bayrou

Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique invité sur BFM Business à interroger François Bayrou, mardi soir, parmi d'autres chefs d'entreprise, a lui aussi fait les frais de ce mauvais climat. Venu avec ses chiffres, par exemple les écarts de charges sociales dans différents pays d'Europe où opère sa société Open, il s'est vu contourné et parfois sèchement contré. Pourtant, il a bien souligné ne pas critiquer de possibles hausses de salaires, mais les charges qui pèsent sur ces salaires. Manifestement, le candidat n'était pas décidé à entendre un chef d'entreprise, c'est le lot des campagnes électorales et ce, au grand dam de ceux qui apprécient l'un et l'autre.

(*) dernière venue et non des moindres, la Sfib, qui regroupe les constructeurs

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