Selon une étude menée par l'éditeur Report One auprès d'un vivier d'entreprises de moins de 500 salariés, le marché du décisionnel pour les PME ne cesse de se développer. Normal, ce segment de marché est largement sous équipé et de fraîche date.
C'est cette semaine que l'éditeur français de logiciels décisionnels Report One présentait les résultats de son enquête intitulée "Solutions Décisionnelles : Quelles sont les attentes des PME". Né dans les années 2000 du constat que très peu de solutions décisionnelles existaient pour les PME, l'éditeur a décidé de proposer une solution facilitant la collecte, l'administration, mais aussi l'organisation des données, la création de tableaux, la diffusion, le partage et les alertes, le tout en se reposant sur Excel, 1er support de restitution dans le monde de l'entreprise. Objectif : offrir toutes ces possibilités en bouleversant le moins possible les habitudes de travail des PME.
Le bouche-à-oreille: l'un des facteurs décisifs du choix de la solution
C'est sur un an que la firme a mené son enquête, de septembre 2012 à mars 2013, auprès d'entreprises de moins de 500 salariés utilisatrices de solutions décisionnelles et/ou de MyReport. Ce sont ainsi près de 311 cadres dirigeants d'entreprise qui ont répondu à l'enquête et pour près de 60 % d'entre eux, l'achat d'une solution décisionnel est une première répondant à de nouveaux besoins. Philippe Timsit, président et co-fondateur de Report One, tient d'ailleurs à rappeler que "les PME représentent en France près de 90 % du tissu économique". Un nombre important de clients potentiels qui a l'heure du tout numérique privilégient pourtant le facteur humain pour faire le choix d'une solution. 66 % des sondés affirment ainsi avoir suivi les conseils de leur distributeur et/ou celle de leur entourage alors que 23 % d'entre eux déclarent se fier au bouche-à-oreille. Des chiffres d'autant plus évocateurs lorsque l'on sait que plus de 70 % des entreprises déclarent ne pas avoir hésité avec un autre éditeur lors de l'achat. Les salons professionnels ne semblent quant à eux pas décisifs dans la prise de décision puisque seulement 1 % des sondés déclarent y porter une attention particulière.
Concernant les critères de choix; un mot semble revenir toujours et encore : simplicité. Ainsi, la simplicité d'utilisation de la solution est primordiale pour 69 % des personnes interrogées alors que l'autonomie de l'utilisateur par rapport à l'informatique représente une priorité pour 78 % d'entre eux. Le prix de la solution et la connexion à de multiples logiciels passent quant à eux difficilement la barre des 50 %. Les demandes sont ainsi simples et concrètes: "on ne parle pas ici de Big Data ou de Business Inteligence, mais de statistiques, d'autonomie, de tableaux de bord ou encore de consolidation" indique Philippe Timsit.
PME: des structures encore peu équipées
Si les petites et moyennes entreprises semblent se réveiller doucement, il semblerait que celles-ci n'aient jusqu'alors pas prêté une attention particulière aux solutions décisionnelles. Pour 60 % d'entre elles, l'achat d'une solution décisionnelle est en effet une première. Un pourcentage qui représente bien le fort potentiel du marché. Un quart des PME utilisatrices de ces solutions seulement l'utilisent d'ailleurs depuis plus de 3 ans contre 57 % depuis moins de deux ans.
Pour les 40 % de PME qui possédaient déjà une solution décisionnelle, les raisons d'un changement de solutions sont variées. Ainsi le filtrage de données selon les profils et la facilité de prise en main de l'outil reviennent dans 70 % des cas. L'accès à des profils non informaticiens représente quant à lui un véritable besoin pour 68 % des sondés. Quoi qu'il en soit, les solutions décisionnelles, bien trop souvent réservées aux grands comptes, semblent permettre dans la plupart des cas aux PME de gagner en rapidité d'extraction des données, en efficacité et en visibilité sur leurs activités. Les utilisateurs de ces outils se retrouvent d'ailleurs majoritairement dans les domaines de la vente et du marketing, mais aussi au niveau de la direction générale.
"Un tel investissement représente aujourd'hui en contexte de crise des avantages certains engendrant bien souvent des économies non négligeables en termes de dépenses sur le long terme" précise Philippe Timsit.
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