Les fournisseurs d'accélérateurs IA bloqués aux portes de la Chine

La puce d'accélération IA Gaudi 3 (gravé en 5 NM chez TSMC)  est soumise à une licence d'exportation sur le marché chinois. (Crédit Intel) similaires

La puce d'accélération IA Gaudi 3 (gravé en 5 NM chez TSMC) est soumise à une licence d'exportation sur le marché chinois. (Crédit Intel) similaires

Suite à une directive de l'administration Trump, Intel aura besoin d'une licence pour exporter des puces IA vers ses clients chinois.

Le fabricant américain de puces Intel a informé ses clients chinois qu'ils auront désormais besoin d'une licence pour acquérir certains de ses accélérateurs destinés à l'intelligence artificielle, a rapporté mercredi le Financial Times. Cette annonce intervient juste aprè que  Nvidia ait provisionné une perte de 5,5 milliards de dollars suite aux renforcements des restrictions imposées par Washington sur les exportations de ses GPU à destionation du marché chinois. AMD est aussi concerné par ce tour de vis sur les accélérateurs de la gamme MI308. Un manque à gagner pour la société estimée à 800 millions de dollars. La même semaine, ASML, le spécialiste néerlandais des outils de gravure de puces, avait également émis des doutes quant à ses projections financières. 



Intel, sous la direction de son CEO Lip-Bu Tan, a déclaré la semaine dernière à ses clients que ses puces nécessiteraient une licence pour être exportées vers la Chine si elles avaient une bande passante DRam totale de 1 400 gigaoctets (Go) par seconde ou plus, une bande passante d'entrée-sortie (I/O) de 1 100 Go par seconde ou plus, ou un total des deux de 1 700 Go par seconde ou plus, selon le Financial Times. Les accélérateurs Intel Gaudi ainsi que les GPU Nvidia H20, pourtant spécialement conçus pour le marché chinois, dépasseraient largement ces exigences.  





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