Techniquement, commercialement et pour son aspect « citoyen », l'initiative de la société SafeTIC se distingue. Elle devrait permettre de diminuer les risques cardiaques, en France comme en Europe.
Au départ, il y a un décret, celui du 4 mai 2007 (*). Il permet l'utilisation des défibrilateurs cardiaques par des non médecins, Mr ou Mme « tout le monde », que ce soit en entreprises ou dans des lieux publics. Sauf qu'il y a défibrilateur et défibrilateur. Le défibrilateur courant et celui qui est connecté. Plus qu'une nuance. Le défibrilateur connecté contient une carte SIM, il est relié par les réseaux GSM à une centrale de surveillance. Il peut donc être maintenu à distance et géolocalisé, il contient même une assistance vocale.
De tels défibrilateurs sont proposés par la société SafeTIC. Elle utilise la solution DOC, pour Défibrilateur opérationnel connecté. Ce DOC contient une carte SIM MtoM (**) de SFR. L'opérateur assure également la partie connection avec ses réseaux de téléphonie. Et SFR Business Team, sa branche entreprise, est impliquée dans la distribution de DOC.
Ce dispositif ne peut être activé qu'à une condition, que SafeTIC a également levée. Celle de la responsabilité civile. En clair, la disponibilité et la qualité du matériel DOC est de la responsabilité de SafeTIC. Et non pas de l'élu local, si le défibrilateur est dans un lieu public, ou du chef d'entreprise si ce même défibrilateur se trouve sur le lieu de travail. Entre le décret de 2007 et aujourd'hui, il s'est donc produit deux évènements. D'abord, la mise au point du défibrilateur cardiaque connecté, ensuite, juridiquement, la prise en compte par SafeTIC dans ses contrats de la responsabilité civile. A partir de là, DOC peut être massivement diffusé.
Vérification à distance, deux fois par jour
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