(24/05/04) - La France a de nouveau son salon bureautique. En effet, le Salon des articles de papeterie et des équipements de bureautique, alias Sapeb, ouvrira ses portes mercredi 26 mai au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. Et ce, pour une durée de trois jours. Au menu des visiteurs, bien entendu les mobiliers et fournitures de bureau mais aussi une présence notable de l'informatique de bureautique. Citons, entre autres, le grossiste rennais Kalidis, qui exposera les PC de bureau et portables qu'il assemble ainsi que des modèles de Toshiba, des multifonctions de Brother et des onduleurs Unitek, ainsi que, dans un autre domaine, I Media Technologies, spécialiste de la gravure et de la duplication de CD et DVD, et surtout, un grand nombre de fabricants et de grossistes en consommables bureautiques, la part belle étant faite aux cartouches compatibles ou recyclées. Il est vrai que les ventes de ces dernières enregistrent de belles progressions (elles représentaient 15,4 % du marché des cartouches d'encre en 2003, contre 10,8 % en 2001, selon l'institut GfK) tout en ayant l'avantage de continuer à générer de la marge. Faire des rencontres professionnelles paraît être la préoccupation de tous les exposants. « La mayonnaise prendra si les allées ne sont pas encombrées d'étudiants venus faire le plein de documentations », soupire l'un d'entre eux. De ce point de vue, les organisateurs se veulent rassurant et affirment avoir fait tout ce qui est en leur pouvoir pour que la manifestation ne tourne pas à la grand-messe « touristique ». « Nous avons orienté notre marketing sur une cible uniquement professionnelle », insiste Olivier Mikowski, en rappelant que pour une première édition toute erreur est à éviter et qu'il faut se montrer strict en la matière. « Si l'entrée est gratuite, poursuit-il, il sera toutefois nécessaire de présenter un badge d'accès, une invitation éditée dans la presse professionnelle ou une carte de visite si elle est crédible. » Selon lui, l'envoi de badges a fait l'objet d'une grande attention. « Tout ce qui nous paraissait fantaisiste, telles que des demandes ne comportant qu'un numéro de portable ou sur lesquelles le numéro de téléphone et celui de fax étaient le même, a fait l'objet d'un contrôle de notre part. »
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