La SSDI publie un chiffre d'affaires en baisse de 5 % pour 2005. Le résultat d'exploitation enregistre une hausse d'environ 7 %, loin des 69 % de croissance constatés en 2004.
Econocom publiait aujourd'hui les résultats définitifs de son exercice 2005. Sur la période, la SSDI a enregistré un chiffre d'affaires de 551 M€, en baisse de 8 % par rapport à l'année précédente. À périmètre comparable (tenant compte de cessions d'activités en Suisse et aux États-Unis l'an passé), les revenus reculent de 5 %, du fait notamment d'un fléchissement des recettes de sa filiale de distribution (Econocom Products et Solutions). Ces dernières ont baissé de 6 %, à 191 M€, en 2005 tandis que celles d'Econocom Financial Services chutaient dans le même temps de 7 %, à 248 M€. Seule l'activité Managed Services est en hausse, de 12 %, à 112 M€. Pour la première fois, Econocom communiquait sur le chiffre d'affaires de son activité télécoms, qui représentait 20 M€ en 2005 et dont la moitié est issue de prestations de services. Le résultat net part du groupe est de 14,2 M€, en progression de 6 %. Quant au résultat d'exploitation de la SSDI, il n'a pas atteint l'an passé la performance de 2004 (+69 % de croissance) en progressant de 6,74 % à 19 M€, soit 3,4 % du chiffre d'affaires. «Le résultat opérationnel tient compte d'un million d'euros de coûts de restructuration ainsi que d'investissements dans les services et l'acquisition de la société belge A2Z en septembre dernier», détaille Galliane Touze, la secrétaire générale adjointe du groupe Econocom. Il reste encore deux ans à Econocom pour parvenir à son objectif d'un résultat opérationnel égal à 5 % de son chiffre d'affaires comme le prévoit son plan stratégique «share five». Dans cette perspective, les télécoms jouent un rôle non négligeable pour la SSDI. Cette dernière vient d'ailleurs d'annoncer le lancement d'une offre de mobilité baptisée Mobileasy, basée notamment sur le savoir-faire des nombreux acteurs des télécoms qu'a acquis Econocom depuis deux ans.
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