Le jumeau numérique de Veolia motorisé par les multiples outils d'AWS

Sur le salon VivaTech, Veolia a démontré le fonctionnement d'un jumeau numérique d'une station de traitement des eaux potables. (Crédit B.H.)

Sur le salon VivaTech, Veolia a démontré le fonctionnement d'un jumeau numérique d'une station de traitement des eaux potables. (Crédit B.H.)

Depuis 2015, Veolia a progressivement migré ses datacenters dans le cloud d'AWS. Cette phase terminée lui permet aujourd'hui d'affiner la verticalisation de ses projets dans une véritable stratégie d'industrie 4.0 et d'exploiter au mieux - et avec une certaine agilité - toutes les possibilités offertes par le cloud d'AWS. D'ailleurs, le digital Lab de Veolia, présent sur le salon Viva Technology, a démontré le fonctionnement d'un jumeau numérique d'une station de traitement des eaux potables qui peut aussi être valable pour une station d'épuration pour les eaux usées ou d'autres installations liées au traitement de produits chimiques. Pour Stéphane Herry, responsable de la partie architecture au sein de la direction technique de Veolia France, l'objectif de ce service est d'anticiper, entre autres, sur les pannes à venir (maintenance prédictive) comme les fuites d'eau par exemple, d'adapter les systèmes pour limiter la consommation ou encore demain, de superviser en temps réel pour intervenir à distance. « Avec ce modèle de jumeau numérique, nous sommes capables d'opérer des simulations et de les appliquer par la suite sur le système physique », relève Stéphane Herry. C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'un jumeau numérique, de pouvoir opérer des tests sans danger sur une réplique numérique et de les appliquer si nécessaire sur le terrain dans le système réel de production.

Que des composants AWS Pour la réalisation de ce projet très verticalisé, les équipes de Veolia s'appuient donc sur les multiples ressources cloud d'AWS parmi lesquelles on trouve IoT Core qui sert à relier les dispositifs IoT et faciliter la récupération des données (messages) notamment via le protocole MQTT, les données sont stockées dans Timestream, une base de données de type Séries, qui sert justement à stocker les flux d'événements, issues des capteurs permettant par la suite de réaliser des requêtes très précises grâce à Lambda. Rappelons que le service serverless Lambda est très efficace dans l'extraction, la préparation et le traitement des données en quasi-temps réel et donc pour gérer des requêtes provenant de l'IoT.  

Les équipes de Veolia exploitent d'autres composants comme IoT Twinmaker qui facilite la visualisation en 3D à partir des données collectées et enfin, Graphana pour le reporting qui permet aux équipes d'interroger, de visualiser, de comprendre et de recevoir des alertes sur les mesures. Cette démonstration opérée par Veolia prouve que le projet fonctionne et comme le confirme Stéphane Herry la phase d'industrialisation et de commercialisation à plus grande échelle est engagée. 



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